jeudi 20 août 2009

Petit retour sur Ilha Grande

Ola o meus amigos !

Je ne vais pas m'étendre beaucoup plus que ce qu'a écrit Romain sur ces derniers jours, il a dit l'essentiel. Ilha Grande est un site magnifique, une île montagneuse de quasiment 200km2. Un endroit préservé où une quinzaine de sentiers traversent l'île, principalement le long de la côte, tout se fait à pied ou en bateau. Il n'y a pas de voitures sur l'île, ni de distributeur de billets. Le village principal, Abraão, est touristique au possible, c'est ici qu'on accoste quand on arrive sur l'île. Les autres endroits aménagés se situent autour des plages qui longent l'île, avec de petits ports, des bars, des auberges et des campings. Le reste de l'île étant recouvert de forêt, dense, haute et à la végétation variée.

Décor magnifique vraiment, on s'est bien usé pendant trois jours entre les randonnées, le foot sur une plage splendide, le kayak et la plongée avec les tortues et les étoiles de mer. On a eu de la chance aussi avec un soleil au rendez-vous les deux premiers jours. Romain a trouvé la force au milieu de tout ce programme pour se faire une soirée jusqu'à 5h30 du mat', bien joué lui. Moi j'étais carbonisé après le kayak, à minuit j'étais au lit.

Maintenant, sur Ilha Grande on n'a pas forcément l'impression d'être au Brésil, la quasi-totalité des gens que l'on croise parle anglais ou français (beaucoup de français !), les cartes d'information ou celles dans les restos sont toutes en anglais, c'est une île aménagée de toute pièce pour les touristes qui veulent profiter sans trop se prendre la tête. Ce que j'ai aimé au contraire, c'est justement la conquête de ses paysages par la force de ses bras et de ses jambes (semi-conquête dirons-nous dans la mesure où les sentiers sont tracés et cartographiés), un peu comme ce qu'on avait fait à la Chapada da Diamantina. La quasi-totalité des gens sur l'île le font en bateau à moteur, parfois avec la sono à fond, ce qui dénaturalise l'endroit je trouve. Pas mal de plages sales aussi malheureusement.

Ilha Grande, c'était bien, vraiment de bonnes journées et des souvenirs pleins la tête (se retrouver dans une telle forêt pendant la nuit ou nager avec des tortues notamment), mais je pense que je n'y reviendrai pas. C'est un truc à faire, mais l'idée dans laquelle elle a été aménagée fait qu'elle en perd une partie de son charme. Du moins la partie nord de l'île. Le charme, c'est peut-être ce qui pousse à revenir dans un endroit, au contraire de la beauté pure qui n'a besoin que d'une fois pour être vraiment appréciée. Un peu comme les filles peut-être.
Les copains que l'on avait rencontrés chez Georges -le copain de Romain qui habite Rio- nous avaient conseillés le sud de l'île, avec sa réserve naturelle et sa faible densité de touristes, mais comme on n'avait pas de tente et qu'il n'y a que des campings au sud on n'y est pas allé. A la limite je laisse le bénéfice au sud de l'île pour le côté charme.

Après 6h de bateau et de bus (contre plus de 8h à l'aller), nous revoilà donc à Rio, pour profiter des derniers jours ici au Brésil. On loge à Flamengo cette fois, à chaque quartier son ambiance, plus authentique peut-être ici, moins touristique que Copacabana et moins huppée qu'Ipanema. On a fini la soirée hier en mangeant des pipocas et en regardant les matchs sur les terrains de foot longeant la praia do flamengo, ça jouait bien, 8 contre 8 sur des terrains en synthétique un peu plus grand que ceux de handball. Bonne ambiance, quelques fumigènes et des rouleaux de PQ lancés après la victoire des bleus contre les rouges. J'ai gagné un Coca en pariant sur la bonne équipe.

J'espère que c'est sympa-funky-vibes aussi de l'autre côté de l'Atlantique, un jour on trouvera un cyber duquel les ports USB ne seront pas bloqués et d'oû on pourra vous faire partager les photos de tous ces moments, en attendant gros bisous à vous et garde la pêche !

4 commentaires:

  1. Vivement que vous trouviez un cyber avec port Usb utilisables alors, les photos qui font rêver me manquent , on les aura pour la rentrée au moins j'espère. Pour voir les tortues et les footballeurs Brésiliens des plages, s'ils sont aussi beaux que les athlètes Jamaïquains.
    Bisous les Carioques, ou Carioca comment on dit?

    RépondreSupprimer
  2. Ca y est, les photos sont en ligne !
    Par contre pour voir les tortues il faudra disséquer nos esprits, pas facile de plonger une caméra non-waterproof dans l'eau...

    Et sinon dit Carioca, et Paulista pour les habitants de Sao Paulo.

    Bisous bisous

    RépondreSupprimer
  3. Je cite : Le charme, c'est peut-être ce qui pousse à revenir dans un endroit, au contraire de la beauté pure qui n'a besoin que d'une fois pour être vraiment appréciée. Un peu comme les filles peut-être.

    Enorme! tu me vends du reve tonton
    NarB

    RépondreSupprimer
  4. ^^


    Et je vends du rêve gratuit en plus !

    Ju

    RépondreSupprimer

 
compteur pour blog