lundi 10 août 2009

Rio de Janeiro, arrivée Royale

Tudu keeps bem in brasil ! On est à Rio depuis samedi et ma foi, ça donne envie de rester encore un bon moment ici.

Itacare, "franchement c'était bien". C'est passé super vite. Comme je l'avais dit, à l'exception des moustiques c'est la conception idyllique-même de ce qu'on peut imaginer pour des vacances à la plage, dans un endroit exotique encore préservé.
On est parti dans une précipitation constratant du tout au tout avec le rythme des quatres jours passés là-bas par contre. On se réveille tranquillou, petit-déjeuner tranquillou (goyaves, gateaux, jus de fraise frais et café), puis on appelle pour savoir quand est le prochain bus pour Rio (ou plutôt la gérante de la poussada appelle pour nous), et là il nous reste 30mn pour faire nos sacs, trouver un taxi et se rendre à la gare routière d'Itacare où un premier bus part pour Itabuna. Il reste quelques places dans le bus reliant Itabuna à Rio mais on ne peut les réserver que de là-bas. On tente quand même le coup, sans trop réfléchir, tout occupé à rassembler nos affaires. Il me semble que dans la précipitation j'ai oublié mon savon et ma casquette là-bas, ce ne sera que ma 3e casquette du voyage... yeah. On arrive 4mn à temps pour attraper le premier bus, on est laaarge. Petite route qui rappelle celle de Cayenne à Saint-Georges, avec ses virages et sa verdure vallonnée. Petit bus que les gens peuvent arrêter à volonté le long de son trajet pour monter et descendre.

Arrivés quasiment deux heures plus tard à Itabuna, on file à l'agence pour réserver nos places pour le bus vers Rio, il part dans 30mn, timing de ouf. Il reste des places, soulagement ça se goupille à merveille. Limite trop bien depuis le début du voyage, Romain ne cesse de redouter le contre-coup d'autant de veine. La route reliant Itabuna à Rio offre un paysage extrêmement vert à nouveau, vallonné, on roule sur ce qui serait une départementale en France. Retour des fazendas avec ces immensités de terre arrachées la forêt pour l'élevage bovin. Hormis la forêt et les zones d'élevages limitées par de vagues clotures symboliques, traversées par des poteaux de fils électriques, il n'y a rien d'autre le long de la route, pas même d'éclairages, ce qui offre un décor encore préservé.

J'ai à nouveau failli mourir de froid dans le bus avec leur climatisation à la con. Je m'étais bien couvert pourtant. Je pense que j'aurais fini dans le coma sinon. Je ne comprends toujours pas pourquoi ils mettent la clim'aussi bas dans les bus.
Mon voisin n'arrête pas de me parler en portugais, depuis Lençois je me rends compte que je comprends le tiers de ce qu'on me dit. Des fois je comprends, des fois je suis complètement largué, un peu comme à l'ENS en fait, sauf que là ce n'est pas vraiment de la physique. Je me demande comment mon voisin ne se rend pas compte qu'il parle tout seul par moment. Beaucoup de gens se parlent dans le bus, je croyais qu'ils se connaissaient tous au début mais en fait non, ils se découvrent seulement.

Petite exaltation en soi à l'arrivée sur Rio (après bientôt 22h de bus et 20mn coincé dans les emboutaillages sur une 2 voies), immenses complexes industriels et portuaires, des navires et des chalutiers gigantesques. Beaucoup d'oiseaux et d'échassiers aussi. On commence à distinguer le Corcovado, les buildings et les plages entourés de montagnes, le tout dans un nuage de pollution il me semble. Puis tout s'enchaîne, on prend un taxi direction Botafogo pour aller chez Georges, le copain de Romain qui habite ici. On est samedi et Georges organise un barbecue avec ses copains pour l'après-midi. On est reçus d'entrée avec des bières et de quoi manger on-ne-peut-mieux. Toute l'après-midi. Royal. Difficile de voir transition plus abrupte et agréable entre les 24h passées dans le bus et se retrouver là, à Rio, dans une ambiance on-ne-peut-plus-sympathiquement-barbecue.

On loge chez les parents de Georges à Ipanema, à deux pas de la plage, endroit rêvé. Ils ne rentrent que vendredi alors on est un peu comme des rois avec Romain. Difficile d'imaginer un tel accueil. Hier dimanche on s'est baladés le long d'Ipanema, avec la circulation fermée pour les automobilistes. Un nombre impressionnant de gens de tout âge en train de courir le long de la mer, du vélo, du longboard, ambiance sportive. Soleil au rendez-vous. Le rêve.
L'après-midi on tente de se faire un match à la Maracana, on apprend que c'est le Flamengo d'Adriano qui reçoit les Corinthians de Ronaldo (malheureusement blessé), difficile de rêver plus belle affiche... On prend le bus pour se rendre au stade, on traverse la ville pendant quasiment une heure. Arrivés au stade Romain fait son bel homme et on comprend comment acheter les places pour le match. 30 réals la place (12 euros) pour l'équivalent d'une place en I Bleu au Parc des Princes, royal ! On rentre dans le stade deux heures avant le début de la rencontre, tribunes au soleil, il doit faire 50 degrés, on crame avec Romain. Les tribunes sont au couleur du Brésil et on voit dépasser les montagnes entourant Rio depuis là où on est. Bizarrement les joueurs ne s'entrainent pas avant le début de la rencontre, on attend donc vraiment deux heures avant de les voir. Les tribunes commencent à se remplir, ça fait gentiment du bruit, Des vendeurs de boissons, de pop-corn et de glaces passent parmi les travées. Beaucoup de femmes et d'enfants autour de nous. Si la Maracanã avait été construite comme le Parc des Princes, avec un toit refermé, le niveau sonore serait vraiment impressionnant à l'intérieur, bonne ambiance venant des tribunes, on ne s'ennuit pas. Et sur le terrain non plus, très beau match de foot, beaucoup d'occasions, ça va d'un but à l'autre, c'est dommage qu'on ne puisse pas suivre plus le championnat brésilien en France car je commence à être fan. Au final victoire de Flamengo sur un but d'Adriano, foule en délire, on est là on est contents d'y être. Ca s'est vraiment bien goupillé encore. C'est marrant de voir Adriano sur un terrain de foot.

On finit par rentrer en bus à l'appart, il nous dépose dans un quartier pas loin, on boit quelques bières sur le chemin le long de la plage, c'est ça c'est Rio, du plaisir partout jusqu'à maintenant et une grande envie d'y rester. Aujourd'hui je ne sais pas trop ce qu'on va faire encore, Romain est parti se baigner ce matin, les choix sont nombreux.

On hésite encore sur la suite de notre voyage, est-ce qu'on se fait 24h de bus pour rejoindre les chutes d'Iguazu ou alors on profite encore dans la région ? Romain est partisan de la deuxième option. Je ne suis pas décidé, mais c'est vrai que l'idée de passer trois jours en plus ici plutôt que dans les transports est bigrement tentante. Il faut qu'on fasse un choix dans les prochains jours pour savoir d'où réserver le billet d'avion pour le Chili.

Gros gros bisous à tous les amis !


PS : Je vous laisse avec un mix summer love qui sent la merguez et la coco
http://www.micromix.fr/upload/micromix009.jpg
Un micromix pour ceux qui connaissent le FIRST LOVE durant le summer, qui ont envie de FLY SO HIGH dans les bras de ROLLERGIRL, en mode AUTOEROTIQUE BOOTLEG, et qui nous dise MAKE IT FUNKY FOR ME !

2 commentaires:

  1. les bus..ça te change du métro parisien (quoique c'était plutôt vélo en ce moment)!! c'est bien de voir aut' chose juju!!lol
    si tu sais pas quoi dire à ton voisin dans le bus, share your musicà!!!

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  2. C'est con, mais vous lire me rend heureux. Sans doute parceque je sais ce que c'est de voyager comme vous le faites. Avancer au jour le jour sans se poser de question. C'est la belle vie quand meme. Continuez, faites vous plaisir.

    Je compte bien faire l'Amerique du Sud d'ici un an. Alors laissez des traces de votre passage ;)

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