Bonsoir bonjour Paname,
Bon bin voilà, pour de vrai c'est la fin du voyage pour moi aujourd'hui. Difficile de réaliser que dans quelques heures c'est fini, que je vais quitter l'Amérique du Sud, et sans Romain de surcroît. On aura tout fait ensemble sauf le retour, c'est dommage. Pas très facile d'accepter que ce voyage se finisse non plus, même si forcément le retour sur Paris a été au centre de pas mal de conversations ces derniers jours et qu'il a été difficile d'en faire abstraction et de profiter sans y penser.
Huanchaco, le parapente, pas mal de super bons moments avant de partir. Bonne idée ce voyage avec Romain, d'avoir choisi l'Amérique du Sud et d'être parti avec lui, ça a largement contribué à faire de ce voyage une réussite en tout point. Ca a été un très bon babysitter en plus, un aspect non négligeable avec moi, je le recommande à tous ceux qui auraient la possibilité et l'envie de partir avec lui. Très belle expérience en tout cas.
Derniers bisous du Pérou et de l'hémisphère sud, les photos et la carte du jour sont à jour, et je vous dis à demain à Paris, à la maison !
mercredi 30 septembre 2009
mardi 29 septembre 2009
Derniers jours, dernier message...!
Bonjour tout le monde,
La fin approche, voici donc mon dernier message du blog.
Depuis le Machu Picchu, nous sommes repassés en mode vacances, plus qu'en mode voyage. On a fait pas mal de choses, mais coooool !
Nous sommes arrivés á Lima, le 20, apres 21h de bus (ça passe vite pour une fois, bus haut de gamme) mais seulement pour 1 jour, le but étant d'aller le lendemain á Trujillo (9h de bus). On trouve donc un hotel pas trop cher dans le "centre" de Lima. Le quartier s'appelle le "centre" mais on est plutôt en péripherie en fait. C'est bruyant, pollué, loin de tout, pas très agréable. Heureusement, c'est juste pour 1 jour car ça ne donne pas une bonne impression sur Lima. On se ballade quand même un peu et on reserve les billets pour Trujillo.
On prend le bus le lendemain á 7h30, economique cette fois, et on arrive á Trujillo vers 17h30. Ville sympa, animée mais ultra-bruyante. Ils ont une sale manie, ils klaxonnent tout le temps. Mais quand je dis tout le temps, c'est tout le temps: pour dire bonjour, au revoir, doubler, griller la priorité, pour que tu montes dans le taxi, pour ne pas t'ecraser, par plaisir, pour faire chier, parce qu'ils s'ennuient... á force ça énerve un peu ! On est lá pour 2/3 jours, va falloir faire avec. Trujillo (et ses alentours) est celebre (!) pour ses sites archéologiques. On part donc le lendemain á Chan-Chan, cité pré-colombienne plutôt bien conservée. Le site n'a rien de bien impressionnant mais c'est vaste, jolie, reposant et quand même interessant. On se ballade sur le site, c'est agréable et on visite le musée. On termine la journée par la Huaca Esmeralda, moins impressionant mais sympa quand même. On a bien marché, on est bien crevé. On visite le lendemain la Huaca de la Luna, visite guidée instructive. Certaines parties du site sont bien conservées ce qui permet de se rendre un peu plus compte du travail réalisé á l'époque. Et enfin, pour terminer la série Huaca, la Huaca del Dragon. Un mur est super bien conservé, les fresques sont magnifiques. Ces 2 journées sont passées super vite, comme toutes les journées maintenant. Venir á Trujillo était une bonne idée, on a vu de belles choses puis rien que pour le nom, j'avais envie d'aller á Chan-Chan.
On part ensuite pour Huanchaco (le 24), petite ville au bord de mer, á 15 min en taxi de Trujillo. On y passe 2 jours puis direction Lima (via Trujillo). Alors lá pour le coup, c'est vacances, vacances. Ca fait du bien de retrouver la mer, le soleil, même si on ne peut pas se baigner, elle est carrement trop froide ! Au programme, rien ! On achete un ballon de football et on passe l'apres-midi á jouer au foot avec les gamins du coin. Super ambiance, tres bons moments, on s'amuse bien. On joue toute l'apres-midi, sous le soleil, je suis défoncé ! On se pose ensuite au bord de mer, bien agréable, soirée pepere... Et le lendemain, bien courbaturé, rebelote, apres une matinée et un debut d'aprem tranquilou, on retourne jouer avec la dream-team trujilloise jusqu'á 20h. Pour le coup, les 2 jours sont passés mille fois trop vite, mais bon, cela veut dire que l'on en profite.
Depart ensuite pour Lima. on y arrive le 26 vers 18h. Détail marrant, avant de prendre un bus, généralement ils filment la tête de tous les passagers. Cette fois-çi, c'etait prise d'empreinte...ils sont fous ces péruviens ! De retour á Lima, on loge á Miraflores, le quartier sympa, vivant, et touristique de Lima. Rien á voir avec le centre, on a nos reperes lá: Macdo, pizza-hut, burger-king, kfc, dans un perimetre reduit, au pied de l'hôtel, á prix minime, autant dire impossible de resister...bref, no comment !
On decouvre plus la ville le lendemain. Quartier trés sympa en effet avec pas mal de boutiques, de vie, de parcs, et de tables d'echecs dans la rue, c'est cool ça aussi. On part ensuite faire.... du parapente !!!!! Et oui, la classe ! Trop trop sympa. Les vols sont organisés depuis le bord de mer, en haut des falaises. On savait que l'on pouvait en faire á Lima, on s'etait donc mis en condition. Tout s'enchaine trés vite et en moins de 5 min, nous voilá dans les airs. Le vol dure une douzaine de minutes. Les sensations sont excellentes. On survole l'océan, les falaises, la ville et ses cafés... trop sympa, ça vaut le coup. Le décollage est bien cool, le moment oú tu t'envoles, tes pieds ne touchent plus terre... je recommande ! Apres ce plein de sensations, on part pour faire un golf, histoire de se détendre (!). Malheureusement, comme á Santiago, c'est reservé aux membres, impossible de taper dans la balle. Quel sport de riches !
On passe la majeure partie du lendemain á se promener dans la ville. Il fait assez froid et le ciel est tout blanc, pas trés agréable comme temps. Le ciel semble être toujours comme ça á Lima. On part aussi au zoo ! Bonne surprise, le zoo est tres bien entretenu et les animaux n'ont pas l'air malheureux (promis Nico, les animaux n'etaient pas á 2 doigts de se tirer une balle comme en Chine !). On a enchainé aujourd'hui avec la ville de Pachacamac, site archéologique á une 30aine de kilometres de Lima. Un peu dans le style de Chan-Chan mais sans le soleil et en moins bien conservé je trouve.
Comme annoncé en début de message, le rythme a donc été moins soutenu ces 2 dernieres semaines.
Julien part demain soir, mercredi. On n'a pas pu avoir le même vol, je pars vendredi au matin.
Toute la journée de jeudi, sans Julien, ça va faire bizarre, je commençais á bien l'aimer moi. Rhalala, sacré Julien, je ne regrette pas une seconde d'avoir fait le voyage avec lui. Un roman á lui tout seul !!! Je pensais bien le connaitre mais en fait... non! On a fait le plein de souvenirs, on en aura des choses á se raconter !! Bonne rentrée á toi, tu vas tout déchirer !
Julien mettra sans doute les photos et un dernier message demain...
Merci á tous de nous avoir suivis (environ 145 commentaires et presque 4200 visites).
J'espere que le blog, nos regards croisés, les photos, vous ont permis de profiter et de voyager un petit peu avec nous...
Au prochain voyage,
Bisous á tous,
Un gros bisous á toute la famille...
Now there's a look in your eyes, like black holes in the sky...
La fin approche, voici donc mon dernier message du blog.
Depuis le Machu Picchu, nous sommes repassés en mode vacances, plus qu'en mode voyage. On a fait pas mal de choses, mais coooool !
Nous sommes arrivés á Lima, le 20, apres 21h de bus (ça passe vite pour une fois, bus haut de gamme) mais seulement pour 1 jour, le but étant d'aller le lendemain á Trujillo (9h de bus). On trouve donc un hotel pas trop cher dans le "centre" de Lima. Le quartier s'appelle le "centre" mais on est plutôt en péripherie en fait. C'est bruyant, pollué, loin de tout, pas très agréable. Heureusement, c'est juste pour 1 jour car ça ne donne pas une bonne impression sur Lima. On se ballade quand même un peu et on reserve les billets pour Trujillo.
On prend le bus le lendemain á 7h30, economique cette fois, et on arrive á Trujillo vers 17h30. Ville sympa, animée mais ultra-bruyante. Ils ont une sale manie, ils klaxonnent tout le temps. Mais quand je dis tout le temps, c'est tout le temps: pour dire bonjour, au revoir, doubler, griller la priorité, pour que tu montes dans le taxi, pour ne pas t'ecraser, par plaisir, pour faire chier, parce qu'ils s'ennuient... á force ça énerve un peu ! On est lá pour 2/3 jours, va falloir faire avec. Trujillo (et ses alentours) est celebre (!) pour ses sites archéologiques. On part donc le lendemain á Chan-Chan, cité pré-colombienne plutôt bien conservée. Le site n'a rien de bien impressionnant mais c'est vaste, jolie, reposant et quand même interessant. On se ballade sur le site, c'est agréable et on visite le musée. On termine la journée par la Huaca Esmeralda, moins impressionant mais sympa quand même. On a bien marché, on est bien crevé. On visite le lendemain la Huaca de la Luna, visite guidée instructive. Certaines parties du site sont bien conservées ce qui permet de se rendre un peu plus compte du travail réalisé á l'époque. Et enfin, pour terminer la série Huaca, la Huaca del Dragon. Un mur est super bien conservé, les fresques sont magnifiques. Ces 2 journées sont passées super vite, comme toutes les journées maintenant. Venir á Trujillo était une bonne idée, on a vu de belles choses puis rien que pour le nom, j'avais envie d'aller á Chan-Chan.
On part ensuite pour Huanchaco (le 24), petite ville au bord de mer, á 15 min en taxi de Trujillo. On y passe 2 jours puis direction Lima (via Trujillo). Alors lá pour le coup, c'est vacances, vacances. Ca fait du bien de retrouver la mer, le soleil, même si on ne peut pas se baigner, elle est carrement trop froide ! Au programme, rien ! On achete un ballon de football et on passe l'apres-midi á jouer au foot avec les gamins du coin. Super ambiance, tres bons moments, on s'amuse bien. On joue toute l'apres-midi, sous le soleil, je suis défoncé ! On se pose ensuite au bord de mer, bien agréable, soirée pepere... Et le lendemain, bien courbaturé, rebelote, apres une matinée et un debut d'aprem tranquilou, on retourne jouer avec la dream-team trujilloise jusqu'á 20h. Pour le coup, les 2 jours sont passés mille fois trop vite, mais bon, cela veut dire que l'on en profite.
Depart ensuite pour Lima. on y arrive le 26 vers 18h. Détail marrant, avant de prendre un bus, généralement ils filment la tête de tous les passagers. Cette fois-çi, c'etait prise d'empreinte...ils sont fous ces péruviens ! De retour á Lima, on loge á Miraflores, le quartier sympa, vivant, et touristique de Lima. Rien á voir avec le centre, on a nos reperes lá: Macdo, pizza-hut, burger-king, kfc, dans un perimetre reduit, au pied de l'hôtel, á prix minime, autant dire impossible de resister...bref, no comment !
On decouvre plus la ville le lendemain. Quartier trés sympa en effet avec pas mal de boutiques, de vie, de parcs, et de tables d'echecs dans la rue, c'est cool ça aussi. On part ensuite faire.... du parapente !!!!! Et oui, la classe ! Trop trop sympa. Les vols sont organisés depuis le bord de mer, en haut des falaises. On savait que l'on pouvait en faire á Lima, on s'etait donc mis en condition. Tout s'enchaine trés vite et en moins de 5 min, nous voilá dans les airs. Le vol dure une douzaine de minutes. Les sensations sont excellentes. On survole l'océan, les falaises, la ville et ses cafés... trop sympa, ça vaut le coup. Le décollage est bien cool, le moment oú tu t'envoles, tes pieds ne touchent plus terre... je recommande ! Apres ce plein de sensations, on part pour faire un golf, histoire de se détendre (!). Malheureusement, comme á Santiago, c'est reservé aux membres, impossible de taper dans la balle. Quel sport de riches !
On passe la majeure partie du lendemain á se promener dans la ville. Il fait assez froid et le ciel est tout blanc, pas trés agréable comme temps. Le ciel semble être toujours comme ça á Lima. On part aussi au zoo ! Bonne surprise, le zoo est tres bien entretenu et les animaux n'ont pas l'air malheureux (promis Nico, les animaux n'etaient pas á 2 doigts de se tirer une balle comme en Chine !). On a enchainé aujourd'hui avec la ville de Pachacamac, site archéologique á une 30aine de kilometres de Lima. Un peu dans le style de Chan-Chan mais sans le soleil et en moins bien conservé je trouve.
Comme annoncé en début de message, le rythme a donc été moins soutenu ces 2 dernieres semaines.
Julien part demain soir, mercredi. On n'a pas pu avoir le même vol, je pars vendredi au matin.
Toute la journée de jeudi, sans Julien, ça va faire bizarre, je commençais á bien l'aimer moi. Rhalala, sacré Julien, je ne regrette pas une seconde d'avoir fait le voyage avec lui. Un roman á lui tout seul !!! Je pensais bien le connaitre mais en fait... non! On a fait le plein de souvenirs, on en aura des choses á se raconter !! Bonne rentrée á toi, tu vas tout déchirer !
Julien mettra sans doute les photos et un dernier message demain...
Merci á tous de nous avoir suivis (environ 145 commentaires et presque 4200 visites).
J'espere que le blog, nos regards croisés, les photos, vous ont permis de profiter et de voyager un petit peu avec nous...
Au prochain voyage,
Bisous á tous,
Un gros bisous á toute la famille...
Now there's a look in your eyes, like black holes in the sky...
vendredi 18 septembre 2009
Machu Man et Machu malade
Amis d'un jour bonjour,
Ca fait un petit moment que je n'ai pas écrit pour cette fabuleuse place forte du voyage et du frisson qu'est le tu-du blog.
Que dire du Pérou depuis qu'on est ici ?
Ce n'est qu'en arrivant vers Cuzco qu'on a fini par quitter le désert pour rentrer dans des régions plus humides et vertes. Avant cela, la route se limitait à des étendues rocailleuses ou de sable entre les reliefs, route tournant et tournicotant à travers les montagnes, sous un soleil cuisant dans le bus. Je tiens à revenir d'ailleurs sur ce que j'ai dit à notre arrivée à Arequipa, les bus péruviens ne valent pas leurs homologues chiliens, nous avons été dupés. Les 10h de bus qu'on a passées depuis Arequipa jusqu'à Cuzco furent sans air conditionné, atmosphère chaude et moite comme il faut à l'intérieur, bonne petite odeur de pisse dedans, pas trop de place et des films de combat succédant à des films de combat sur les petites télés, certains avec une violence visuelle assez évocatrice et l'autre moitié avec Jean-Claude Van Damme. Je recommande chaudement. En même temps on ne peut pas dire qu'on était entouré de touristes puisqu'on était les seuls dedans, le reste du bus était rempli de locaux, paysans et paysannes pour la plupart.
J'ai aussi testé les bus qui servent de transport en commun entre les différents villages, bonne expérience ça aussi. On voulait se rendre à Pisaq, village voisin de Cuzco, duquel on pouvait grimper un sentier pendant 2h pour atteindre d'anciennes ruines incas. Parce que les ruines incas, on n'en avait pas trop vu à Arequipa ni à Cuzco en fait, pourtant berceau de l'empire inca à sa belle époque, tout ayant été reconstruit par les conquistadors, avec leurs belles églises et leur beau Jesus de martyre. Arrivé au pied du sentier allant nous mener vers les sommets, un poste de contrôle nous signifie que les sommets incas, ça se paie cash, et plus cher que l'entrée du Louvre. Comme on est un peu juifs avec Romain et qu'on n'a surtout pas trop envie d'être des pigeons et payer une fortune pour simplement marcher sur un sentier, on se décide de rentrer à pied à Cuzco, à 33km de Pisaq. Ou au moins en faire un bon bout avant de prendre un bus ou un taxi. Avec le soleil et ma super casquette-serviette de femme de ménage, j'avais un peu les jambes coupées à 14h30, après 3h de marche, j'ai donc opté pour le choix judicieux : celui du bus local pour revenir à Cuzco. Ce qui n'a pas manqué de faire marrer Romain quand je suis monté dedans. Le truc, déjà il était blindé quand j'ai essayé de m'y faire une place ; après 3-4 arrêts supplémentaires, on peut dire que j'avais atteint l'état de confort maximal. Contrôleur de bus, ce n'est pas tout à fait le même métier en France et au Pérou, ici c'est plutôt un type à la porte du véhicule qui pousse les gens dedans et qui crie au chauffeur que c'est bon il peut repartir. Ou alors c'est un type qui est en équilibre sur le marche-pied, porte du bus ouverte, parce que vraiment c'est bon le bus il est plein à craquer. Ce mignon trajet d'une heure m'a rappelé les récits de Romain et de son pote Nico en Mongolie, en même temps que les douze heures de bus de nuit entre Oiapoque et Macapa dans le style "expérience qui fait kiffer". Qui prend quotidiennement les transports en commun entre Pisaq et Cuzco ? Les écoliers, eux mêmes qui se servent de ton bras comme appuie-tête ou comme mouchoir parce qu'ils ont le nez qui coule un peu. Les paysans de la région aussi, ceux avec les gros sacs pleins à craquer de marchandises. La chaleur, l'humidité et la bonne petite odeur qui va avec. Les gens qui se servent de toi comme poteau pour s'aggriper et rester en équilibre. Et puis moi, avec mes 1m80 qui ne rentrent pas debout dans le bus, obligé d'être bancal alors que la place est déjà restreinte. Même si la notion d'espace vital est plus limitée ici qu'ailleurs, je plains tous ceux qui empruntent ce trajet tous les jours, plus d'un Parisien deviendrait fou dedans.
La large majorité des véhicules qui circulent en ville comme sur les routes sont des bus, des vans, des taxis collectifs ou des camions. Très très peu de véhicules privés. En ville, 75% des voitures sont des taxis, les transports collectifs étant limités à des mini-vans duquel un type hèle à la fenêtre le nom de la ligne aux personnes sur le trottoir, assez physique comme boulot. La plupart des véhicules sont vieillots, on croise notamment régulièrement des quatre-chevaux.
Mon coup de coeur du Pérou va sûrement à ses dos d'âne plus haut que long au passage de chaque village. Avec des véhicules aux suspensions absentes, franchement c'est sympa, c'est un peu un tour bonus gratuit au parc d'attraction, tu décolles de 50cm avant de retomber comme tu peux sur ton siège. Quand tu es en bus et que tu traverses village sur village, je ne te raconte pas comment tu sens quand tu ne digères déjà pas très bien ton déjeuner. Oui parce que bizarrement, depuis qu'on est arrivés au Pérou, on a les ventres qui gargouillent gentiment avec Romain. On n'est pas malade parce qu'on est des costauds dans nos têtes, mais ce n'est jamais très loin d'une bonne journée aux toilettes mine de rien. On se lave à nouveau souvent les mains et on fait pourtant attention à ne pas manger n'importe quoi dans la rue.
Depuis Cuzco et ses régions moins désertiques, on croise bon nombre de villages qui vivent d'élevage (de vaches, de moutons, de cochons, de poules et de lamas) et d'agriculture. Sans faire dans le cliché, les paysannes ici ont quasiment toutes de longs cheveux nattés, portent parfois des chapeaux comme on n'en fait plus avec de larges robes costaudes. Les femmes portent leurs bébés dans un drap dans le dos, et quand elles n'ont pas d'enfant, c'est quelque chose de volumineux qui fait place dans le drap ; toutes ces femmes et notamment les plus agées semblent porter le poids du monde sur leur dos. A part les péruviennes dans les agences de tourisme, on ne peut pas affirmer que la mode soit très sexy ici, ce sera sûrement différent dans une ville comme Lima cela dit. Jusqu'à maintenant l'influence rurale est forte, peut-être un peu moins dans une ville comme Arequipa, mais dans la région de Cuzco elle est évidente. Des poules dans les cours des maisons, des rues relativement poussiéreuses, une petite odeur de WC peu entretenus dès qu'on quitte les lieux touristiques. Beaucoup d'enfants seuls dans les rues d'ailleurs, dès l'âge de 3 ans. On voit aussi un bon nombre d'enfants qui travaillent ou qui "donnent un coup de main" dès 10-12 ans. Je ne sais pas si tous vont à l'école, malgré le nombre d'écoliers qu'on croise en uniforme.
Un pays à la tradition guerrière marquée. A l'entrée de Tacna par exemple, ville frontière avec le Chili, un grand panneau indique non pas la bienvenue mais que la ville est fière d'avoir combattu et repoussé l'ennemi. Des immenses dessins sur les reliefs environnants Tacna représentent des soldats et des canons, le tout sur fond de slogan Viva el Peru. La place principale de chaque ville ou village se nomme la Place des Armes. Dimanche dernier, en me baladant le matin dans Cuzco, j'entends l'orchestre militaire jouée sur la place principale et je vois les enfants défiler au pas, bout de bois ou épée en main, de 5 à 18 ans ils défilent ainsi en rang, avec l'uniforme complet de leur école, précédant les corps de l'armée munis de leur fusil. J'en fais peut-être des montagnes, d'autant que les péruviens ont le contact facile et amical, mais c'était un peu flippant.
Beaucoup d'églises ici comme au Chili et au Brésil, des témoins de Jehova aussi. Certaines croix religieuses sont un peu détournées vers Inti, le dieu du soleil des anciennes croyances incas, on trouve son nom écrit sur certaines croix. La religion chrétienne occupe une place importante chez les péruviens comme chez les chiliens, de nombreux croyants, même s'ils sont moins démonstratifs qu'au Brésil oú les églises sont remplies chaque soir avec une messe dont l'écho s'entend depuis la rue.
Après quelques jours à Arequipa (ville où les feux rouges sont absents à quasiment chaque croisement de rue), après deux jours à braver la descente et la montée du Canyon del Colca (plus de 3000m de profondeur), après trois jours à Cuzco, on s'est décidé à aller au Machu Picchu par nos propres moyens, sans payer les 400$ US minimum exigés pour emprunter le chemin des incas. On est parti lundi ou mardi je ne sais plus, direction Santa Maria, un petit village perdu dans la jungle à 6h de bus de Cuzco. Décor somptueux de jungle et de montagnes tout le long de la route, dos d'âne tout aussi divertissants dans un bus démunis d'amortisseur, on traverse les nuages, on roule sur une piste mouillée par la pluie avec le précipice à côté, avec un chauffeur étant aussi à l'aise sur la voie de droite que de gauche, un peu flippant parfois, mais décor Magnifique une fois de plus. On arrive de nuit à Santa Maria, on ne se rend pas trop compte de la taille du village, ni de la jungle autour, si ce n'est la chaleur et l'humidité qui nous rappellent nos beaux jours à Macapa. Village bien typique. On dort dans une maison d'hôtes pour trois fois rien et on repart le lendemain matin à 6h. On croise deux touristes à l'air bien roots qui nous donnent un peu quelques infos sur le chemin, on préfère prendre le taxi jusqu'au village voisin de Santa Teresa plutôt que de marcher jusque là du coup. On est 7 dedans, taxi collectif oblige, il ne part que lorsqu'il est plein au possible. 1h de piste poussiéreuse plus tard, on arrive à Santa Teresa, en plein milieu de la jungle et des bestioles volantes. Il est 8h, notre randonnée peut commencer. Il fait chaud et humide, même si je suis trempé je préfère garder les manches longues pour ne pas me faire bouffer par les moucherons et les moustiques. Romain opte pour les manches courtes et le tatouage des bras par une vingtaine de piqures d'insectes. On croise avec une pointe d'adrénaline de gros insectes volants un peu débiles, les trucs foncent tout droit avant de se cogner quelque part et de changer leur direction. 7-8cm de long le truc, avec Romain on redoute fort la collision.
Dès qu'on s'arrête sur le chemin on est vite entouré de bestioles. Le bruit de la jungle environnante est impressionnant, ça bourdonne, ça gronde, difficile de décrire cette puissance sonore. On marche pendant plus de 3h le long d'une piste entre montagnes, courts d'eau et verdure, sur l'air revisité par Romain des Village People, "Machu Machu Picchu, I'm gonna be a Machu Picchu". On arrive enfin au début de la voie de chemin de fer, d'où on rejoint Agua Calientes, le village au pied du Machou Pitchou. Bonne petite marche, toujours en pleine forêt, des tonnes de papillons le long des voies, petit passage frisson-plaisir quand on traverse la voie de chemin de fer à 8m au-dessus d'un court d'eau. On croise deux trains pendant les 2h30 de marche. Quelques feux de forêt aussi --sûrement volontaires vu l'humidité, des flancs de montagne ont été entièrement brûlés pour l'agriculture.
Agua Calientes, village touristique au possible. Les restaurants succèdent aux boutiques de souvenir, quelques prix sont directement affichés en dollars et on nous parle plus facilement anglais qu'espagnol. On y passe la nuit, réveil programmé sur 5h pour attraper un des bus qui partent à 5h30 du village. File d'attente de 400-500 courageux qui se sont levés encore plus tôt que nous. Un nombre de bus au moins aussi conséquent est prévu, ce qui fait qu'on arrive assez vite en haut du Machu Picchu. Il est dans les nuages, on ne voit pas très loin mais c'est déjà impressionnant. On n'attend plus que la brume se lève pour laisser place au soleil. Ce qui arrive 3h plus tard, le temps pour moi de me sentir super mal, le ventre qui gargouillait gentiment depuis l'arrivée au Pérou ne gargouille plus aussi amicalement et je me sens vraiment obligé de redescendre au village... Un peu dégoûté du coup, d'autant que je ne vois pas trop oú j'ai pêché pour tomber malade, si ce n'est que ce ne serait pas vraiment moi si je n'étais pas tombé malade pile ce jour. Une forme de déception et de frustration, sans être de la déception ou de la frustration à proprement parler, le sentiment d'être passé à côté de quelque chose. Je n'aurais pas vu le site sous un soleil éclatant ni depuis le Wayna Picchu, la montagne qui le surplombe en face. Enfin tant pis, le tu-du voyage ne se résumait pas qu'à cela non plus.
Ca va mieux depuis ce soir en tout cas et ce n'est toujours que du plaisir ce voyage avec Romain. Demain on part vers Lima, 21h de bus, un des derniers gros trajets du voyage. Il nous reste deux semaines avant le retour inévitable sur Paris, on ne sait pas trop ce qu'on va faire encore mais une chose est sûre, on va en profiter jusqu'au bout !
Tu-du bizoo à vous !
Ca fait un petit moment que je n'ai pas écrit pour cette fabuleuse place forte du voyage et du frisson qu'est le tu-du blog.
Que dire du Pérou depuis qu'on est ici ?
Ce n'est qu'en arrivant vers Cuzco qu'on a fini par quitter le désert pour rentrer dans des régions plus humides et vertes. Avant cela, la route se limitait à des étendues rocailleuses ou de sable entre les reliefs, route tournant et tournicotant à travers les montagnes, sous un soleil cuisant dans le bus. Je tiens à revenir d'ailleurs sur ce que j'ai dit à notre arrivée à Arequipa, les bus péruviens ne valent pas leurs homologues chiliens, nous avons été dupés. Les 10h de bus qu'on a passées depuis Arequipa jusqu'à Cuzco furent sans air conditionné, atmosphère chaude et moite comme il faut à l'intérieur, bonne petite odeur de pisse dedans, pas trop de place et des films de combat succédant à des films de combat sur les petites télés, certains avec une violence visuelle assez évocatrice et l'autre moitié avec Jean-Claude Van Damme. Je recommande chaudement. En même temps on ne peut pas dire qu'on était entouré de touristes puisqu'on était les seuls dedans, le reste du bus était rempli de locaux, paysans et paysannes pour la plupart.
J'ai aussi testé les bus qui servent de transport en commun entre les différents villages, bonne expérience ça aussi. On voulait se rendre à Pisaq, village voisin de Cuzco, duquel on pouvait grimper un sentier pendant 2h pour atteindre d'anciennes ruines incas. Parce que les ruines incas, on n'en avait pas trop vu à Arequipa ni à Cuzco en fait, pourtant berceau de l'empire inca à sa belle époque, tout ayant été reconstruit par les conquistadors, avec leurs belles églises et leur beau Jesus de martyre. Arrivé au pied du sentier allant nous mener vers les sommets, un poste de contrôle nous signifie que les sommets incas, ça se paie cash, et plus cher que l'entrée du Louvre. Comme on est un peu juifs avec Romain et qu'on n'a surtout pas trop envie d'être des pigeons et payer une fortune pour simplement marcher sur un sentier, on se décide de rentrer à pied à Cuzco, à 33km de Pisaq. Ou au moins en faire un bon bout avant de prendre un bus ou un taxi. Avec le soleil et ma super casquette-serviette de femme de ménage, j'avais un peu les jambes coupées à 14h30, après 3h de marche, j'ai donc opté pour le choix judicieux : celui du bus local pour revenir à Cuzco. Ce qui n'a pas manqué de faire marrer Romain quand je suis monté dedans. Le truc, déjà il était blindé quand j'ai essayé de m'y faire une place ; après 3-4 arrêts supplémentaires, on peut dire que j'avais atteint l'état de confort maximal. Contrôleur de bus, ce n'est pas tout à fait le même métier en France et au Pérou, ici c'est plutôt un type à la porte du véhicule qui pousse les gens dedans et qui crie au chauffeur que c'est bon il peut repartir. Ou alors c'est un type qui est en équilibre sur le marche-pied, porte du bus ouverte, parce que vraiment c'est bon le bus il est plein à craquer. Ce mignon trajet d'une heure m'a rappelé les récits de Romain et de son pote Nico en Mongolie, en même temps que les douze heures de bus de nuit entre Oiapoque et Macapa dans le style "expérience qui fait kiffer". Qui prend quotidiennement les transports en commun entre Pisaq et Cuzco ? Les écoliers, eux mêmes qui se servent de ton bras comme appuie-tête ou comme mouchoir parce qu'ils ont le nez qui coule un peu. Les paysans de la région aussi, ceux avec les gros sacs pleins à craquer de marchandises. La chaleur, l'humidité et la bonne petite odeur qui va avec. Les gens qui se servent de toi comme poteau pour s'aggriper et rester en équilibre. Et puis moi, avec mes 1m80 qui ne rentrent pas debout dans le bus, obligé d'être bancal alors que la place est déjà restreinte. Même si la notion d'espace vital est plus limitée ici qu'ailleurs, je plains tous ceux qui empruntent ce trajet tous les jours, plus d'un Parisien deviendrait fou dedans.
La large majorité des véhicules qui circulent en ville comme sur les routes sont des bus, des vans, des taxis collectifs ou des camions. Très très peu de véhicules privés. En ville, 75% des voitures sont des taxis, les transports collectifs étant limités à des mini-vans duquel un type hèle à la fenêtre le nom de la ligne aux personnes sur le trottoir, assez physique comme boulot. La plupart des véhicules sont vieillots, on croise notamment régulièrement des quatre-chevaux.
Mon coup de coeur du Pérou va sûrement à ses dos d'âne plus haut que long au passage de chaque village. Avec des véhicules aux suspensions absentes, franchement c'est sympa, c'est un peu un tour bonus gratuit au parc d'attraction, tu décolles de 50cm avant de retomber comme tu peux sur ton siège. Quand tu es en bus et que tu traverses village sur village, je ne te raconte pas comment tu sens quand tu ne digères déjà pas très bien ton déjeuner. Oui parce que bizarrement, depuis qu'on est arrivés au Pérou, on a les ventres qui gargouillent gentiment avec Romain. On n'est pas malade parce qu'on est des costauds dans nos têtes, mais ce n'est jamais très loin d'une bonne journée aux toilettes mine de rien. On se lave à nouveau souvent les mains et on fait pourtant attention à ne pas manger n'importe quoi dans la rue.
Depuis Cuzco et ses régions moins désertiques, on croise bon nombre de villages qui vivent d'élevage (de vaches, de moutons, de cochons, de poules et de lamas) et d'agriculture. Sans faire dans le cliché, les paysannes ici ont quasiment toutes de longs cheveux nattés, portent parfois des chapeaux comme on n'en fait plus avec de larges robes costaudes. Les femmes portent leurs bébés dans un drap dans le dos, et quand elles n'ont pas d'enfant, c'est quelque chose de volumineux qui fait place dans le drap ; toutes ces femmes et notamment les plus agées semblent porter le poids du monde sur leur dos. A part les péruviennes dans les agences de tourisme, on ne peut pas affirmer que la mode soit très sexy ici, ce sera sûrement différent dans une ville comme Lima cela dit. Jusqu'à maintenant l'influence rurale est forte, peut-être un peu moins dans une ville comme Arequipa, mais dans la région de Cuzco elle est évidente. Des poules dans les cours des maisons, des rues relativement poussiéreuses, une petite odeur de WC peu entretenus dès qu'on quitte les lieux touristiques. Beaucoup d'enfants seuls dans les rues d'ailleurs, dès l'âge de 3 ans. On voit aussi un bon nombre d'enfants qui travaillent ou qui "donnent un coup de main" dès 10-12 ans. Je ne sais pas si tous vont à l'école, malgré le nombre d'écoliers qu'on croise en uniforme.
Un pays à la tradition guerrière marquée. A l'entrée de Tacna par exemple, ville frontière avec le Chili, un grand panneau indique non pas la bienvenue mais que la ville est fière d'avoir combattu et repoussé l'ennemi. Des immenses dessins sur les reliefs environnants Tacna représentent des soldats et des canons, le tout sur fond de slogan Viva el Peru. La place principale de chaque ville ou village se nomme la Place des Armes. Dimanche dernier, en me baladant le matin dans Cuzco, j'entends l'orchestre militaire jouée sur la place principale et je vois les enfants défiler au pas, bout de bois ou épée en main, de 5 à 18 ans ils défilent ainsi en rang, avec l'uniforme complet de leur école, précédant les corps de l'armée munis de leur fusil. J'en fais peut-être des montagnes, d'autant que les péruviens ont le contact facile et amical, mais c'était un peu flippant.
Beaucoup d'églises ici comme au Chili et au Brésil, des témoins de Jehova aussi. Certaines croix religieuses sont un peu détournées vers Inti, le dieu du soleil des anciennes croyances incas, on trouve son nom écrit sur certaines croix. La religion chrétienne occupe une place importante chez les péruviens comme chez les chiliens, de nombreux croyants, même s'ils sont moins démonstratifs qu'au Brésil oú les églises sont remplies chaque soir avec une messe dont l'écho s'entend depuis la rue.
Après quelques jours à Arequipa (ville où les feux rouges sont absents à quasiment chaque croisement de rue), après deux jours à braver la descente et la montée du Canyon del Colca (plus de 3000m de profondeur), après trois jours à Cuzco, on s'est décidé à aller au Machu Picchu par nos propres moyens, sans payer les 400$ US minimum exigés pour emprunter le chemin des incas. On est parti lundi ou mardi je ne sais plus, direction Santa Maria, un petit village perdu dans la jungle à 6h de bus de Cuzco. Décor somptueux de jungle et de montagnes tout le long de la route, dos d'âne tout aussi divertissants dans un bus démunis d'amortisseur, on traverse les nuages, on roule sur une piste mouillée par la pluie avec le précipice à côté, avec un chauffeur étant aussi à l'aise sur la voie de droite que de gauche, un peu flippant parfois, mais décor Magnifique une fois de plus. On arrive de nuit à Santa Maria, on ne se rend pas trop compte de la taille du village, ni de la jungle autour, si ce n'est la chaleur et l'humidité qui nous rappellent nos beaux jours à Macapa. Village bien typique. On dort dans une maison d'hôtes pour trois fois rien et on repart le lendemain matin à 6h. On croise deux touristes à l'air bien roots qui nous donnent un peu quelques infos sur le chemin, on préfère prendre le taxi jusqu'au village voisin de Santa Teresa plutôt que de marcher jusque là du coup. On est 7 dedans, taxi collectif oblige, il ne part que lorsqu'il est plein au possible. 1h de piste poussiéreuse plus tard, on arrive à Santa Teresa, en plein milieu de la jungle et des bestioles volantes. Il est 8h, notre randonnée peut commencer. Il fait chaud et humide, même si je suis trempé je préfère garder les manches longues pour ne pas me faire bouffer par les moucherons et les moustiques. Romain opte pour les manches courtes et le tatouage des bras par une vingtaine de piqures d'insectes. On croise avec une pointe d'adrénaline de gros insectes volants un peu débiles, les trucs foncent tout droit avant de se cogner quelque part et de changer leur direction. 7-8cm de long le truc, avec Romain on redoute fort la collision.
Dès qu'on s'arrête sur le chemin on est vite entouré de bestioles. Le bruit de la jungle environnante est impressionnant, ça bourdonne, ça gronde, difficile de décrire cette puissance sonore. On marche pendant plus de 3h le long d'une piste entre montagnes, courts d'eau et verdure, sur l'air revisité par Romain des Village People, "Machu Machu Picchu, I'm gonna be a Machu Picchu". On arrive enfin au début de la voie de chemin de fer, d'où on rejoint Agua Calientes, le village au pied du Machou Pitchou. Bonne petite marche, toujours en pleine forêt, des tonnes de papillons le long des voies, petit passage frisson-plaisir quand on traverse la voie de chemin de fer à 8m au-dessus d'un court d'eau. On croise deux trains pendant les 2h30 de marche. Quelques feux de forêt aussi --sûrement volontaires vu l'humidité, des flancs de montagne ont été entièrement brûlés pour l'agriculture.
Agua Calientes, village touristique au possible. Les restaurants succèdent aux boutiques de souvenir, quelques prix sont directement affichés en dollars et on nous parle plus facilement anglais qu'espagnol. On y passe la nuit, réveil programmé sur 5h pour attraper un des bus qui partent à 5h30 du village. File d'attente de 400-500 courageux qui se sont levés encore plus tôt que nous. Un nombre de bus au moins aussi conséquent est prévu, ce qui fait qu'on arrive assez vite en haut du Machu Picchu. Il est dans les nuages, on ne voit pas très loin mais c'est déjà impressionnant. On n'attend plus que la brume se lève pour laisser place au soleil. Ce qui arrive 3h plus tard, le temps pour moi de me sentir super mal, le ventre qui gargouillait gentiment depuis l'arrivée au Pérou ne gargouille plus aussi amicalement et je me sens vraiment obligé de redescendre au village... Un peu dégoûté du coup, d'autant que je ne vois pas trop oú j'ai pêché pour tomber malade, si ce n'est que ce ne serait pas vraiment moi si je n'étais pas tombé malade pile ce jour. Une forme de déception et de frustration, sans être de la déception ou de la frustration à proprement parler, le sentiment d'être passé à côté de quelque chose. Je n'aurais pas vu le site sous un soleil éclatant ni depuis le Wayna Picchu, la montagne qui le surplombe en face. Enfin tant pis, le tu-du voyage ne se résumait pas qu'à cela non plus.
Ca va mieux depuis ce soir en tout cas et ce n'est toujours que du plaisir ce voyage avec Romain. Demain on part vers Lima, 21h de bus, un des derniers gros trajets du voyage. Il nous reste deux semaines avant le retour inévitable sur Paris, on ne sait pas trop ce qu'on va faire encore mais une chose est sûre, on va en profiter jusqu'au bout !
Tu-du bizoo à vous !
Machu Machu Picchu... I'm gonna be a Machu Picchu !
¡Hola mundo!
Comme prévu, levé 6h et départ pour Cuzco. Le bus pars á 7h15 pour arriver finallement á 18h. Un peu long, ça passe pas super vite !
Cuzco est une ville sympa, animée et idéale pour ne rien faire. On se ballade donc dans la ville et on fait un musée dedié aux ruines incas (sur lesquelles est maintenant construit une église).
2 jours á Cuzco á rien faire, ça fait quand même du bien de se poser un peu...
Le 3ème jour, on part pour Pisac, petit village á 33km de Cuzco possédant des ruines Incas. Mauvaise surprise, une fois là-bas, il faut payer super cher pour voir les ruines ou seulement emprunter le chemin dans la montagne qui y méne. Hors de question de payer, c'est vraiment du vol je trouve. On rebrousse donc chemin vers Cuzco... á pieds cette fois ! On marche tout d'abord pendant 2h puis Julien m'abandonne lâchement et prend un bus "local" (ahah, fallait pas m'abandonner, t'as été puni !). Je continue donc mon chemin jusqu'au km 14. Les paysages sont a coupé le souffle. Je décide ensuite de couper á travers champs. Bonne idée, c'est encore plus beau, juste faut pas se perdre ! Je demande plusieurs fois mon chemin aux habitants du coins et arrive finalement sur Cuzco. L'arrivée sur Cuzco depuis les hauteurs est magnifique, la vue sur la ville est imprenable. L'accueil à Cuzco est pour le moins sympathique, il faut descendre un long escalier, gardé bien sagement par 2 chiens. Rholala, je vous explique pas la frousse que j'ai eu, les chiens trop méchants. Ils arretaient pas de me courir apres quand je descendais les marches. Obligé de me retourner toutes les 2 secondes pour ne pas me faire mordre et leurs faire peur. L'état de mes jambes après, toute tremblantes ! Je saute dans un tacos direct et direction l'hôtel... que d'émotion ! Bonne journée au final, bien marché et du coup pas trop déçu de ne pas avoir vu les ruines de Pisac.
Comme expliqué dans le précedent message, aller au Machu Picchu (MP pour les intimes) peut coûter un bras, notamment si l'on fait "l'Inca trail". Nous pour le coup, on va faire une version soft du "Jungle Trail". On part donc á 9h30 de Cuzco, direction Santa Maria, petit (petit) village perdu dans la jungle. Le trajet en bus est bien dangereux ! Le bus est tout vieillot et la route dans un mauvais état. On est donc bien chahuté. Le chauffeur avait sans doute un rdv car il roulait bien vite aussi. Route de montagne, bien sinueuse, en frolant les bords de la route evidemment. La conduite se fait au klaxonne. Tellement efficace que l'on aurait bien pu se payer un camion á un moment. Bien roots, y'a moyen de mourir mais rassurez vous, we're still alive ! On se croirait de retour au Brésil, en plein dans la forêt. On arrive en début de soirée á Santa Maria oú l'on passe la nuit. Retour de la chaleur et de la moiteur et donc... des moustiques bien sûr! A l'heu'e actuelle, j'ai exactement 19 piqures, principalement sur les bras et les mains..., ça va, ça gratte bien !
Le lendemain, levé 6h (je vais vite perdre cette habitude en rentrant á Paris, je vous rassure !), direction Santa Thérésa, á 1h30 en tacos. De lá, on commence á marcher vers Agua Calientes, ville incontournable pour aller au MP le lendemain. Il faut environ 2h pour rejoindre la centrale éléctrique. C'est marrant comme une centrale peut devenir le point de ralliement de nombreux voyageurs. Cette première partie se fait en plein dans la jungle avec des bruits bien bizarres et des animaux bien louches. Specialement une grosse grosse bébétte volante, completement débile, dont la particularité est de voler en se cognant partout. Trop ridicule comme bête franchement et bon stress quand t'en vois une arriver vers toi. La nature parfois... La 2ème étape (sous un soleil de plomb et des moustiques affamés) se fait en suivant les rails du chemin de fer. Très sympa, bon délire, ça rapelle la randonnée le long du lac Baïkal, en Russie...
On arrive finalement à Agua Calientes apres un peu moins de 5h de marche. On a bien marché je trouve, on s'est bien débrouillé et on a economisé pas mal d'argent. Village touristique, point de départ pour le MP, on achète nos billets pour demain. Ca monte ca monte....
Ca y'est, jour J, le jour oú il ne faut pas être malade....! Levé 5h (grrrrr) pour être dans les premiers sur place. Tu parles, on arrive á l'endroit oú il faut prendre le bus, y'a déjà une queue de malade. Mais c'est bien organisé, plein de bus donc ça va assez vite. Apres 20min de bus et encore un peu de queue avant de rentrer sur le site.....nous voilá au MACHU PICCHU !!!! YOUHOUUUUU, we did it !!!!
Au début, le temps est bien nuageux et il pleut 3 gouttes, mais ça ne peut que se lever. Une arrivée grandiose au MP, c'est magique, énorme. J'admire la vue entre 2 nuages puis je pars á la porte du soleil. Et oui, je dis "je" car on s'est perdu dès le départ avec Julien, qui de toutes les façons, est plus tourista que touristique. Du coup, il visite surtout les toilettes du MP, d'époque parait-il...toujours est-il qu'il les a bien "ruiné" (...)! Et oui, il a bien choisit son jour, mais bon... c'est Julien ! Je pars donc á la fameuse porte, un peu moins d'1h de marche aller-retour. Malheureusement, trop nuageux pour profiter pleinement de la vue. Cela reste quand même grandiose...c'est géniale. Une bonne chose aussi, on ne sent pas la foule (50% de japonnais, 50% d'israeliens !!!!). Je retourne ensuite vers le centre du MP, me ballade á l'interieur des ruines puis direction le Wayna Picchu, la montagne juste á côté qui permet d'avoir une vue imprenable sur tout le site. Il faut être dans les 400 premiers pour avoir accés á la montagne mais finalement c'est bon, y'a toujours un moyen de s'incruster. La montée est éprouvante, bien dure, je suis completement trempé (je péte un chrono aussi ;-) ). La fin de la montée est bien dangereuse je trouve, les marches sont toutes fines, étroites, et on peut facilement tomber (dans le vide, faut pas avoir le vertige, je vous le dis moi !), surtout lors de la descente (donc en gros, kiffez les photos, y'a de la sueur derriere !). Mais ça vaut vraiment le coup tout ça. Le clou du MP. La vue est á couper le souffle. C'est merveilleux, vraiment. Je profite donc un petit moment puis je redescend en faisant bien attention. J'arrive bien lessivé en bas. Je me repose donc un moment puis je reprend le bus direction Agua Calientes. J'ai passé environ 6h au MP. 6h inoubliables je pense. Je prend un bon déjeuner bien mérité...et oui, tout cela c'est fait avec rien dans le bide depuis la veille au soir.... nan mais c'est pas ouf ça !
Aucun regret donc pour le MP. Souvent on est deçu quand on attend quelque chose avec beaucoup d'impatience, mais pas lá, je vous le garanti !!!
On prend enfin le train á 18h puis un minibus direction Cuzco, oú je prend une bonne douche bien mérité. 3 supers jours...grandiose !
Aujourd'hui, á part rien faire, on a reservé les billets de bus pour Lima. On part demain á 18h dans un bus tip-top confort. Le luxe absolu apparement, on ne voudra plus le quitter ensuite. Bon, y'en á quand même pour 21h, donc y'a moyen d'être soulé !!!! On passera sans doute 1 jour á Lima, histoire de recuperer, puis ensuite, on partira sans doute vers le nord du Pérou, á Trujillo. Il y a d'importants sites archéologiques lá-bas, comme Chan Chan ou encore les Huacas du soleil et de la lune.
Régalez-vous des photos de Cuzco et du Machu Picchu,
Profitez aussi des messages, la fin approche...
Gros bisous á tous et particulierement aux bros...
Breathe, breathe in the air. Don't be afraid to care. Leave, but don't leave me...
Comme prévu, levé 6h et départ pour Cuzco. Le bus pars á 7h15 pour arriver finallement á 18h. Un peu long, ça passe pas super vite !
Cuzco est une ville sympa, animée et idéale pour ne rien faire. On se ballade donc dans la ville et on fait un musée dedié aux ruines incas (sur lesquelles est maintenant construit une église).
2 jours á Cuzco á rien faire, ça fait quand même du bien de se poser un peu...
Le 3ème jour, on part pour Pisac, petit village á 33km de Cuzco possédant des ruines Incas. Mauvaise surprise, une fois là-bas, il faut payer super cher pour voir les ruines ou seulement emprunter le chemin dans la montagne qui y méne. Hors de question de payer, c'est vraiment du vol je trouve. On rebrousse donc chemin vers Cuzco... á pieds cette fois ! On marche tout d'abord pendant 2h puis Julien m'abandonne lâchement et prend un bus "local" (ahah, fallait pas m'abandonner, t'as été puni !). Je continue donc mon chemin jusqu'au km 14. Les paysages sont a coupé le souffle. Je décide ensuite de couper á travers champs. Bonne idée, c'est encore plus beau, juste faut pas se perdre ! Je demande plusieurs fois mon chemin aux habitants du coins et arrive finalement sur Cuzco. L'arrivée sur Cuzco depuis les hauteurs est magnifique, la vue sur la ville est imprenable. L'accueil à Cuzco est pour le moins sympathique, il faut descendre un long escalier, gardé bien sagement par 2 chiens. Rholala, je vous explique pas la frousse que j'ai eu, les chiens trop méchants. Ils arretaient pas de me courir apres quand je descendais les marches. Obligé de me retourner toutes les 2 secondes pour ne pas me faire mordre et leurs faire peur. L'état de mes jambes après, toute tremblantes ! Je saute dans un tacos direct et direction l'hôtel... que d'émotion ! Bonne journée au final, bien marché et du coup pas trop déçu de ne pas avoir vu les ruines de Pisac.
Comme expliqué dans le précedent message, aller au Machu Picchu (MP pour les intimes) peut coûter un bras, notamment si l'on fait "l'Inca trail". Nous pour le coup, on va faire une version soft du "Jungle Trail". On part donc á 9h30 de Cuzco, direction Santa Maria, petit (petit) village perdu dans la jungle. Le trajet en bus est bien dangereux ! Le bus est tout vieillot et la route dans un mauvais état. On est donc bien chahuté. Le chauffeur avait sans doute un rdv car il roulait bien vite aussi. Route de montagne, bien sinueuse, en frolant les bords de la route evidemment. La conduite se fait au klaxonne. Tellement efficace que l'on aurait bien pu se payer un camion á un moment. Bien roots, y'a moyen de mourir mais rassurez vous, we're still alive ! On se croirait de retour au Brésil, en plein dans la forêt. On arrive en début de soirée á Santa Maria oú l'on passe la nuit. Retour de la chaleur et de la moiteur et donc... des moustiques bien sûr! A l'heu'e actuelle, j'ai exactement 19 piqures, principalement sur les bras et les mains..., ça va, ça gratte bien !
Le lendemain, levé 6h (je vais vite perdre cette habitude en rentrant á Paris, je vous rassure !), direction Santa Thérésa, á 1h30 en tacos. De lá, on commence á marcher vers Agua Calientes, ville incontournable pour aller au MP le lendemain. Il faut environ 2h pour rejoindre la centrale éléctrique. C'est marrant comme une centrale peut devenir le point de ralliement de nombreux voyageurs. Cette première partie se fait en plein dans la jungle avec des bruits bien bizarres et des animaux bien louches. Specialement une grosse grosse bébétte volante, completement débile, dont la particularité est de voler en se cognant partout. Trop ridicule comme bête franchement et bon stress quand t'en vois une arriver vers toi. La nature parfois... La 2ème étape (sous un soleil de plomb et des moustiques affamés) se fait en suivant les rails du chemin de fer. Très sympa, bon délire, ça rapelle la randonnée le long du lac Baïkal, en Russie...
On arrive finalement à Agua Calientes apres un peu moins de 5h de marche. On a bien marché je trouve, on s'est bien débrouillé et on a economisé pas mal d'argent. Village touristique, point de départ pour le MP, on achète nos billets pour demain. Ca monte ca monte....
Ca y'est, jour J, le jour oú il ne faut pas être malade....! Levé 5h (grrrrr) pour être dans les premiers sur place. Tu parles, on arrive á l'endroit oú il faut prendre le bus, y'a déjà une queue de malade. Mais c'est bien organisé, plein de bus donc ça va assez vite. Apres 20min de bus et encore un peu de queue avant de rentrer sur le site.....nous voilá au MACHU PICCHU !!!! YOUHOUUUUU, we did it !!!!
Au début, le temps est bien nuageux et il pleut 3 gouttes, mais ça ne peut que se lever. Une arrivée grandiose au MP, c'est magique, énorme. J'admire la vue entre 2 nuages puis je pars á la porte du soleil. Et oui, je dis "je" car on s'est perdu dès le départ avec Julien, qui de toutes les façons, est plus tourista que touristique. Du coup, il visite surtout les toilettes du MP, d'époque parait-il...toujours est-il qu'il les a bien "ruiné" (...)! Et oui, il a bien choisit son jour, mais bon... c'est Julien ! Je pars donc á la fameuse porte, un peu moins d'1h de marche aller-retour. Malheureusement, trop nuageux pour profiter pleinement de la vue. Cela reste quand même grandiose...c'est géniale. Une bonne chose aussi, on ne sent pas la foule (50% de japonnais, 50% d'israeliens !!!!). Je retourne ensuite vers le centre du MP, me ballade á l'interieur des ruines puis direction le Wayna Picchu, la montagne juste á côté qui permet d'avoir une vue imprenable sur tout le site. Il faut être dans les 400 premiers pour avoir accés á la montagne mais finalement c'est bon, y'a toujours un moyen de s'incruster. La montée est éprouvante, bien dure, je suis completement trempé (je péte un chrono aussi ;-) ). La fin de la montée est bien dangereuse je trouve, les marches sont toutes fines, étroites, et on peut facilement tomber (dans le vide, faut pas avoir le vertige, je vous le dis moi !), surtout lors de la descente (donc en gros, kiffez les photos, y'a de la sueur derriere !). Mais ça vaut vraiment le coup tout ça. Le clou du MP. La vue est á couper le souffle. C'est merveilleux, vraiment. Je profite donc un petit moment puis je redescend en faisant bien attention. J'arrive bien lessivé en bas. Je me repose donc un moment puis je reprend le bus direction Agua Calientes. J'ai passé environ 6h au MP. 6h inoubliables je pense. Je prend un bon déjeuner bien mérité...et oui, tout cela c'est fait avec rien dans le bide depuis la veille au soir.... nan mais c'est pas ouf ça !
Aucun regret donc pour le MP. Souvent on est deçu quand on attend quelque chose avec beaucoup d'impatience, mais pas lá, je vous le garanti !!!
On prend enfin le train á 18h puis un minibus direction Cuzco, oú je prend une bonne douche bien mérité. 3 supers jours...grandiose !
Aujourd'hui, á part rien faire, on a reservé les billets de bus pour Lima. On part demain á 18h dans un bus tip-top confort. Le luxe absolu apparement, on ne voudra plus le quitter ensuite. Bon, y'en á quand même pour 21h, donc y'a moyen d'être soulé !!!! On passera sans doute 1 jour á Lima, histoire de recuperer, puis ensuite, on partira sans doute vers le nord du Pérou, á Trujillo. Il y a d'importants sites archéologiques lá-bas, comme Chan Chan ou encore les Huacas du soleil et de la lune.
Régalez-vous des photos de Cuzco et du Machu Picchu,
Profitez aussi des messages, la fin approche...
Gros bisous á tous et particulierement aux bros...
Breathe, breathe in the air. Don't be afraid to care. Leave, but don't leave me...
jeudi 10 septembre 2009
Colca Canyon...
Buenas,
Comme prévu, journée culturelle, il en fallait bien une quand même ! On commence donc la journée par le musée Santuarios Andinos. Ce musée est consacré á Juanita, sacrifiée pour apaiser la colere du dieu du volcan. Son corps a été retrouvé 500 ans apres, quand l'irruption du volcan Sabancaya a fait fondre la glace qui la protégeait. Juanita n'est pas une momie. Ses tissus sont intacts, parfaitement conservés, congelés. Elle est conservée a -20 degres. Visite interessante, instructive. On dejeune ensuite puis on part au monastère Santa Catalina. Super sympa. Bien peaceful, calme et jolie. Bon moment de détente.
Départ le lendemain, á 3h du matin, sympa, pour le canyon. On arrive vers 9h au mirador d'oú l'on peut observer des condors volants au dessus du canyon, impressionnantes ces grosses bebêtes ! On commence ensuite la randonnée. Première partie cool, ça ne fait que descendre pendant 3h30, avec Julien on démonte tout, on explose les chronos ! Après le déjeuner et une petite partie de foot avec les gamins du coin, on repart pour 3h de marche, en montée cette fois, un avant goût de ce qui nous attend demain. Les paysages sont bien sûr magnifiques... bon kif ! On arrive finalement á l'oasis, nom de l'endroit oú l'on passe la nuit, vers 17h. Lieu sympa, sans électricité mais avec une piscine et des bungalows rudimentaires. J'en profite pour piquer une tête puis on boit un verre et on dine. Bonne soirée donc, que l'on termine en regardant les étoiles, le ciel étant vraiment impressionant, magnifique, rempli d'étoiles.
Levé 5h le lendemain (on les enchaine lá... ) ! Pas de petit dej' de prévu, seulement un café et un Twix ! Le petit dej' est prévu au village en haut, á la fin de la rando. On part donc vers 5h25, ceux qui ont trop souffert la veille partant vers 6h á dos de mule. La rando est censée durer 3h30, mais encore une fois avec Julien, on démonte tout, on dose tout le monde et on arrive tout frais (!) en haut !!! Perso, je fais un peu moins de 2h, héhé. Bien physique quand même, ça ne fait que monter dans un environnement il faut bien le dire, paradisiaque. La récompense est á la hauteur, le petit dej' est très bon ! On se ballade ensuite dans la ville puis on prend un bus qui nous emmene dans des sources thermales chaudes, super agreable ! On dejeune puis on rentre en début de soirée á Arequipa.
Aujourd'hui journée détente, pas très productifs, on s'est juste reposé !
Demain matin (va falloir se lever vers 6h...), direction Cuzco puis le Machu Pichu. Ca va être énorme je le sens. Avant de partir, je voyais un peu ça comme l'aboutissement du voyage ! On va bien se regaler je pense et prendre beaucoup de photos bien sûr. Reste á trouver un moyen d'y aller á moindre frais. En effet "l'Inca Trail" ou "Chemin des Incas" est assez cher et en plus faut reserver longtemps á l'avance apparemment... Le mieux est donc d'y aller par ses propres moyens, á la roots quoi ! Ce qui rendra le délire encore plus sympathique... On verra donc une fois sur place, au près des autres voyageurs.
Voilá les dernieres news,
Enjoy les nouvelles photos,
Biz à tous.
Strangers passing in the street, by chance two separate glances meet. I am you and what I see is me...
Comme prévu, journée culturelle, il en fallait bien une quand même ! On commence donc la journée par le musée Santuarios Andinos. Ce musée est consacré á Juanita, sacrifiée pour apaiser la colere du dieu du volcan. Son corps a été retrouvé 500 ans apres, quand l'irruption du volcan Sabancaya a fait fondre la glace qui la protégeait. Juanita n'est pas une momie. Ses tissus sont intacts, parfaitement conservés, congelés. Elle est conservée a -20 degres. Visite interessante, instructive. On dejeune ensuite puis on part au monastère Santa Catalina. Super sympa. Bien peaceful, calme et jolie. Bon moment de détente.
Départ le lendemain, á 3h du matin, sympa, pour le canyon. On arrive vers 9h au mirador d'oú l'on peut observer des condors volants au dessus du canyon, impressionnantes ces grosses bebêtes ! On commence ensuite la randonnée. Première partie cool, ça ne fait que descendre pendant 3h30, avec Julien on démonte tout, on explose les chronos ! Après le déjeuner et une petite partie de foot avec les gamins du coin, on repart pour 3h de marche, en montée cette fois, un avant goût de ce qui nous attend demain. Les paysages sont bien sûr magnifiques... bon kif ! On arrive finalement á l'oasis, nom de l'endroit oú l'on passe la nuit, vers 17h. Lieu sympa, sans électricité mais avec une piscine et des bungalows rudimentaires. J'en profite pour piquer une tête puis on boit un verre et on dine. Bonne soirée donc, que l'on termine en regardant les étoiles, le ciel étant vraiment impressionant, magnifique, rempli d'étoiles.
Levé 5h le lendemain (on les enchaine lá... ) ! Pas de petit dej' de prévu, seulement un café et un Twix ! Le petit dej' est prévu au village en haut, á la fin de la rando. On part donc vers 5h25, ceux qui ont trop souffert la veille partant vers 6h á dos de mule. La rando est censée durer 3h30, mais encore une fois avec Julien, on démonte tout, on dose tout le monde et on arrive tout frais (!) en haut !!! Perso, je fais un peu moins de 2h, héhé. Bien physique quand même, ça ne fait que monter dans un environnement il faut bien le dire, paradisiaque. La récompense est á la hauteur, le petit dej' est très bon ! On se ballade ensuite dans la ville puis on prend un bus qui nous emmene dans des sources thermales chaudes, super agreable ! On dejeune puis on rentre en début de soirée á Arequipa.
Aujourd'hui journée détente, pas très productifs, on s'est juste reposé !
Demain matin (va falloir se lever vers 6h...), direction Cuzco puis le Machu Pichu. Ca va être énorme je le sens. Avant de partir, je voyais un peu ça comme l'aboutissement du voyage ! On va bien se regaler je pense et prendre beaucoup de photos bien sûr. Reste á trouver un moyen d'y aller á moindre frais. En effet "l'Inca Trail" ou "Chemin des Incas" est assez cher et en plus faut reserver longtemps á l'avance apparemment... Le mieux est donc d'y aller par ses propres moyens, á la roots quoi ! Ce qui rendra le délire encore plus sympathique... On verra donc une fois sur place, au près des autres voyageurs.
Voilá les dernieres news,
Enjoy les nouvelles photos,
Biz à tous.
Strangers passing in the street, by chance two separate glances meet. I am you and what I see is me...
dimanche 6 septembre 2009
Arica, Putre, Parc Lauca, Pérou...
Buenas,
Pas mal de choses á dire depuis le dernier post.Public adoré, voici donc les dernieres news :
Aprés un trajet un peu chiant en bus (de plus en plus dur je trouve), nous voilá á 6h du mat á Arica, ville frontiére avec le Pérou. On se recouche jusqu'á 9h30 puis on part faire un tour de la ville. Le monument le plus visité á Arica est une église. Le constructeur est en effet Gustave Eiffel, l'ossature de l'église étant totalement en fer. Bref, rien de bien folichon je vous l'accorde... La ville est quand même bien sympa, avec de la vie, des commerces, une bonne ambiance.
Levé á 5h30 le lendemain pour rejoindre Putre, le bus partant á 7h. Trajet sans histoire, on arrive á Putre vers 10h. Petite village, perdu dans les montagnes, au milieu de nulle part, á 3500 m d'altitude et sans trop de touristes. On réagit tous différement á l'altitude je pense, moi perso j'ai les narines bien séches, le souffle un peu court (et un autre détail pas trés glamour, que je n'évoquerai pas lá...). On réserve notre excursion de 3 jours auprés du guide qui nous accueille au village, puis on se ballade dans et á l'exterieur du village. C'est magnifique, les couleurs, une vue imprenable, les montagnes, enfin tout quoi, c'est super beau. On croise pas mal d'animaux en plus et notamment 2 aigles ! Il fait toujours aussi beau, un grand soleil, accompagné d'un vent un peu froid et d'une luminosité importante.
Départ le lendemain pour la premiére journée d'excursion. (Bon bah comme d'habitude, je renvoie au billet de Julien et aux photos pour plus de détails !!!). On évolue dans un décor de rêve, des paysages splendides et un excellent guide qui nous apprend plein de choses (dans la langue de Cervantes...of course !). On monte même á 5250m, le temps d'admirer le paysage, de prendre quelques photos. On voit pas mal d'animaux et notamment des lamas, des alpagas et des vigognes. On arrive le soir, dans un village encore plus petit que Putre (!), Parinacota, perdu dans le parc Lauca. C'est pas total confort mais c'est bien depaysant pour le coup. Une petite mamie tient la maison dans laquelle on passe la nuit.
Difficile de décrire cette deuxiéme journée. On se ballade toute la journée dans un décor de rêve, entourés par les montagnes, les volcans, les animaux, c'est tout simplement fabuleux. On s'arrête pour dejeuner dans un petit restaurant avec au menu...de l'Alpaga. C'est bon...mais ferme (un David ?!!!). Bon dejeuner qui fait du bien. On loge le soir dans un "hôtel", rustique, mais bien sympathique. On passe une trés bonne soirée: Comme il y'a un ballon, on fait un petit foot/jonglage avec Julien (Ca créve bien avec l'altitude !). On enchaine ensuite avec un excellent diner (tout comme hier soir) puis le guide et le gérant prennent chacun leur instrument dans leurs mains (allons allons, un peu de sérieux..., on parle de guitare lá !) et jouent de la musique, principalement péruvienne, pendant environ 1h. Quel bon moment, c'était terrible, on passe une super soirée.
Dernier jour, levé 6h30, un peu dur, Julien est dans une forme olympique... Direction les flamants et les bains thermaux oú l'on fait trempette des pieds et oú l'on dejeune sur le pouce. On rentre ensuite á Putre sur les coups de 16h30, retour un peu long. Bonne surprise, un bus part de Putre á 17h, direction Arica. Coool ! Ah, pas cool en fait, le bus est parti plus tôt que prèvu. On ne se démonte pas pour autant et on essaie de choper un bus en provenance de Bolivie et allant á Arica... Oualou. Avec l'aide du guide, on arrive finalement á arreter une voiture qui nous emmene pour le même prix que le bus (et plus rapide) á notre hôtel.
Petit bonus á Arica, 2 secousses coup sur coup vers minuit. Impressionnant, surtout la premiére oú toute la chambre a bien tremblée (sauf Julien, sleeping beauty...). Ca fait bizarre et sur le coup j'avoue, un peu peur ! Decidement, la Chine l'année derniére, et maintenant le Chili !
Départ le lendemain pour le Pérou. Le bus pour Arequipa part á 14h30 (15h30, heure chilienne), le temps de faire un peu d'internet et de dépenser les dernieres piéces dans une salle de jeux. Un taxi nous emmene ensuite á la frontiere Chili/Perou. Le passage s'effectue sans probléme, même si Julien a bien stressé, ayant perdu sa carte d'entrée/sortie péruvienne ! No comment....
Le trajet en bus jusqu'á Arequipa est bien long. Le début surtout. Il fait trés chaud, plusieurs arrêts pour contrôler le bus par les douanes et ensuite les passeports par la police. Bref, on arrive vers 22h á Arequipa.
Journée pepère le lendemain (aujourd'hui). Le Pérou semble être un peu plus á la ramasse par rapport au Chili, on verra bien. Toujours est-il que la vie est beaucoup moins chère ici. Cela se sent au niveau de la nourriture et du logement. On passe une journée tranquille (Julien étant un peu malade). Ballade et découverte de la ville au programme. Ville trés sympa là aussi. Animée, vivante et une belle architecture. Au programme de demain, visite du couvent Santa Catalina et du musée Santuarios Andinos. Puis les 2 jours suivants, sans doute une excursion dans le Canyon du Colca.
Le Pérou s'annonce fantastique, avec de merveilleuses choses á faire et á voir. Comme depuis le début, on se laisse porter, on verra bien oú cela nous mène... On kiffe toujours autant, quel voyage, et un immense plaisir de pouvoir le partager en quasi direct !
Plein de nouvelles photos...enjoy !
Un grand merci á tous ceux qui laissent des commentaires ici, ou sur Facebook, ça fait plus que plaisir !!
Biz á tous.
Overhead the albatross hangs motionless upon the air...
Safari Lauca
Buenas tardes !
Nous voilà depuis hier soir au Pérou, après encore un bout bon de chemin.
Il y a une semaine, on arrivait à Arica, à 6h du matin, dernière ville au nord du Chili avant la frontière avec le Pérou. Petite ville côtière qui m'a fait penser à Macapa, toutes les maisons sont de plain pied, parfois un étage, des rues toutes perpendiculaires, tout un tas de petites boutiques, de comptoirs où manger sur le pouce, de restos, de boulangeries et de vendeurs de rue, un paquet de fils électriques au-dessus de nos têtes, j'avais l'impression de connaître sans pourtant avoir de repère. Température agréable, humidité appréciable après le désert d'Atacama, on ne range pourtant pas nos crèmes solaires car le soleil tape bien ici aussi, on est au nord du Tropique du Capricorne. Odeur de friture et de poulet dans les rues. Beaucoup de vie aussi, aussi bien des piétons que des taxis, ça rend la ville agréable. Comme à Valparaiso et à Santiago, on retrouve des salles de jeux et de machines à sous. On termine d'ailleurs la soirée à enchaîner les parties de Street Fighters avec Romain, bonne petite ambiance.
Réveil à 5h30 le lendemain, départ pour les montagnes et le parc national de Lauca. Bon contact avec les gens même si ce n'est pas non plus le Brésil, on nous demande souvent par curiosité d'où on vient et si on aime ce qu'on a vu du Chili. On nous conseille (et déconseille) parfois des endroits.
Une touriste dans le bus, le reste du car est rempli de locaux dont la descendance inca ne fait aucun doute. On arrive à 10h à Putre, 3400m d'altitude, tout petit village moins poussiéreux et touristique que San Pedro, paysage déjà magnifique au milieu des montagnes, deux volcans recouverts de neige culminent à 6000m, un petit ruisseau traverse le village. On s'habitue le temps de la journée à l'altitude, petite balade en dehors du village, deux aigles impressionnants nous toisent du haut d'un arbre, on fait les cons en attendant le coucher de soleil, on manque de se faire bouffer par des chiens, bonne petite journée avant de partir pour trois jours de trekking dans le Parc de Lauca.
Le parc national de Lauca, c'est encore des tas et des tas d'images en tête avec lesquelles on revient. Ca tenait limite du safari tant on a vu d'animaux, facilement un millier de lamas, d'alpagas et de vigognes par jour, des sortes d'autruches, des chinchillas, etc. Des paysages somptueux avec des contrastes à couper le souffle une fois encore, de belles randos au milieu de nulle part, à 360 degrés de liberté, la tête vidée, le souffle court, je recommande. On est montés jusqu'à 5250m d'altitude, mangés et dormis à plus de 4200m d'altitude dans des villages de pas plus de quatre familles. Supers repas, supers journées, qui compensent largement les nuits glaciales qu'on a passées. Enfin surtout moi, je ne m'explique toujours pas comment Romain a fait pour avoir chaud sans chauffage dans l'habitation et avec moins de zéro dehors. J'ai failli mourrir de froid deux nuits de suite, malgré trois couvertures, trois tee-shirts manches longues, collant, chaussettes et veste doublée sur moi... Ce qui m'a sauvé la vie je crois, c'est ma vessie toute épreuve ! Malgré les soupes et les infusions de coca, elle a tenu le coup pendant la nuit, ça aurait été rédibitoire de sortir dehors par ce froid ! Pour donner une idée, la rivière Lauca au petit matin, c'est un écoulement d'eau et de plaques de glace.
Pendant ces trois jours, outre les randos à cotoyer les animaux, on a vu le lac le plus haut du monde (et non ce n'est pas le lac Titicaca !), 4500m d'altitude, sous un vent glaçant. Lac assez grand entouré du volcan au cône blanc qui nous a suivi pendant les randos des deux premiers jours, entouré de montagnes couleur souffre, des lamas, des milliers d'oiseaux, de poules d'eau, de canards et d'autres espèces qui me sont inconnues. Même des flamants ! Peu nombreux toutefois à côté du dernier jour où on part pour les sallines, des milliers de flamants du Chili et des Andes y vivent. Absolument magnifique.
Des conditions de vie dures dans les montagnes qui expliquent la désertification des villages, les jeunes partent vers la ville. Il n'y a plus que quelques enfants (une école pour 3 enfants...) et des gens âgés qui ont toujours connu cela. Pas d'eau chaude, si ce n'est à la bouilloire. Pas d'électricité dans les villages les plus reculés où on a dormi, des lampes à gaz ou des générateurs indépendants ne fonctionnant qu'une à deux heures après le coucher du soleil. On a aussi vu quelques panneaux solaires. Une descendance inca ou amérindienne fortement marquée ici, pas de métissage avec du sang de conquistador. La population au Chili est d'ailleurs assez diverse entre les anciens espagnols blancs, les métisses et les amérindiens.
Avant-hier, on est rentré du trekking directement sur Arica, pas de pause à Putre. Puis hier on a fait aussi vite, on a pris un taxi collectif à 13h pour passer la frontière avec le Pérou. Gros stress pour ma part parce que j'avais perdu le papier d'entrée au Chili (no comment...), mais finalement c'est passé crème à la frontière, les chiliens c'est des types sympas. On a ensuite pris le bus depuis la ville frontière de Tacna jusqu'à Arequipa, deuxième ville du pays. Après le contrôle de la douane à la frontière, on a eu à nouveau droit à un contrôle de la douane, une heure d'attente, puis un contrôle de police où toutes les cartes d'identité et les passeports étaient vérifiés au poste, encore une bonne demi-heure d'attente, puis un autre contrôle de police, bonjour la confiance... On est finalement arrivés à Arequipa à 22h30 heure locale, soit 23h30 heure chilienne, après avoir traversé le désert. Un peu marre du bus même si on sait que ce qui nous attend va forcément être super. On a roulé quasiment 160h en bus depuis le début du tu-du voyage.
Arequipa a l'air d'être une ancienne cité coloniale charmante, on devrait y rester quelques jours le temps de visiter la ville et ses alentours. Puis direction Cuzco et le Machu Picchu !
Gros gros bisous à tous, et notamment à tous ceux qui se sont réunis un dimanche pour déjeuner ;)
PS - Démission ou pas démission alors ??
PPS - La carte de notre itinéraire est à jour si vous voulez voir où on est.
Nous voilà depuis hier soir au Pérou, après encore un bout bon de chemin.
Il y a une semaine, on arrivait à Arica, à 6h du matin, dernière ville au nord du Chili avant la frontière avec le Pérou. Petite ville côtière qui m'a fait penser à Macapa, toutes les maisons sont de plain pied, parfois un étage, des rues toutes perpendiculaires, tout un tas de petites boutiques, de comptoirs où manger sur le pouce, de restos, de boulangeries et de vendeurs de rue, un paquet de fils électriques au-dessus de nos têtes, j'avais l'impression de connaître sans pourtant avoir de repère. Température agréable, humidité appréciable après le désert d'Atacama, on ne range pourtant pas nos crèmes solaires car le soleil tape bien ici aussi, on est au nord du Tropique du Capricorne. Odeur de friture et de poulet dans les rues. Beaucoup de vie aussi, aussi bien des piétons que des taxis, ça rend la ville agréable. Comme à Valparaiso et à Santiago, on retrouve des salles de jeux et de machines à sous. On termine d'ailleurs la soirée à enchaîner les parties de Street Fighters avec Romain, bonne petite ambiance.
Réveil à 5h30 le lendemain, départ pour les montagnes et le parc national de Lauca. Bon contact avec les gens même si ce n'est pas non plus le Brésil, on nous demande souvent par curiosité d'où on vient et si on aime ce qu'on a vu du Chili. On nous conseille (et déconseille) parfois des endroits.
Une touriste dans le bus, le reste du car est rempli de locaux dont la descendance inca ne fait aucun doute. On arrive à 10h à Putre, 3400m d'altitude, tout petit village moins poussiéreux et touristique que San Pedro, paysage déjà magnifique au milieu des montagnes, deux volcans recouverts de neige culminent à 6000m, un petit ruisseau traverse le village. On s'habitue le temps de la journée à l'altitude, petite balade en dehors du village, deux aigles impressionnants nous toisent du haut d'un arbre, on fait les cons en attendant le coucher de soleil, on manque de se faire bouffer par des chiens, bonne petite journée avant de partir pour trois jours de trekking dans le Parc de Lauca.
Le parc national de Lauca, c'est encore des tas et des tas d'images en tête avec lesquelles on revient. Ca tenait limite du safari tant on a vu d'animaux, facilement un millier de lamas, d'alpagas et de vigognes par jour, des sortes d'autruches, des chinchillas, etc. Des paysages somptueux avec des contrastes à couper le souffle une fois encore, de belles randos au milieu de nulle part, à 360 degrés de liberté, la tête vidée, le souffle court, je recommande. On est montés jusqu'à 5250m d'altitude, mangés et dormis à plus de 4200m d'altitude dans des villages de pas plus de quatre familles. Supers repas, supers journées, qui compensent largement les nuits glaciales qu'on a passées. Enfin surtout moi, je ne m'explique toujours pas comment Romain a fait pour avoir chaud sans chauffage dans l'habitation et avec moins de zéro dehors. J'ai failli mourrir de froid deux nuits de suite, malgré trois couvertures, trois tee-shirts manches longues, collant, chaussettes et veste doublée sur moi... Ce qui m'a sauvé la vie je crois, c'est ma vessie toute épreuve ! Malgré les soupes et les infusions de coca, elle a tenu le coup pendant la nuit, ça aurait été rédibitoire de sortir dehors par ce froid ! Pour donner une idée, la rivière Lauca au petit matin, c'est un écoulement d'eau et de plaques de glace.
Pendant ces trois jours, outre les randos à cotoyer les animaux, on a vu le lac le plus haut du monde (et non ce n'est pas le lac Titicaca !), 4500m d'altitude, sous un vent glaçant. Lac assez grand entouré du volcan au cône blanc qui nous a suivi pendant les randos des deux premiers jours, entouré de montagnes couleur souffre, des lamas, des milliers d'oiseaux, de poules d'eau, de canards et d'autres espèces qui me sont inconnues. Même des flamants ! Peu nombreux toutefois à côté du dernier jour où on part pour les sallines, des milliers de flamants du Chili et des Andes y vivent. Absolument magnifique.
Des conditions de vie dures dans les montagnes qui expliquent la désertification des villages, les jeunes partent vers la ville. Il n'y a plus que quelques enfants (une école pour 3 enfants...) et des gens âgés qui ont toujours connu cela. Pas d'eau chaude, si ce n'est à la bouilloire. Pas d'électricité dans les villages les plus reculés où on a dormi, des lampes à gaz ou des générateurs indépendants ne fonctionnant qu'une à deux heures après le coucher du soleil. On a aussi vu quelques panneaux solaires. Une descendance inca ou amérindienne fortement marquée ici, pas de métissage avec du sang de conquistador. La population au Chili est d'ailleurs assez diverse entre les anciens espagnols blancs, les métisses et les amérindiens.
Avant-hier, on est rentré du trekking directement sur Arica, pas de pause à Putre. Puis hier on a fait aussi vite, on a pris un taxi collectif à 13h pour passer la frontière avec le Pérou. Gros stress pour ma part parce que j'avais perdu le papier d'entrée au Chili (no comment...), mais finalement c'est passé crème à la frontière, les chiliens c'est des types sympas. On a ensuite pris le bus depuis la ville frontière de Tacna jusqu'à Arequipa, deuxième ville du pays. Après le contrôle de la douane à la frontière, on a eu à nouveau droit à un contrôle de la douane, une heure d'attente, puis un contrôle de police où toutes les cartes d'identité et les passeports étaient vérifiés au poste, encore une bonne demi-heure d'attente, puis un autre contrôle de police, bonjour la confiance... On est finalement arrivés à Arequipa à 22h30 heure locale, soit 23h30 heure chilienne, après avoir traversé le désert. Un peu marre du bus même si on sait que ce qui nous attend va forcément être super. On a roulé quasiment 160h en bus depuis le début du tu-du voyage.
Arequipa a l'air d'être une ancienne cité coloniale charmante, on devrait y rester quelques jours le temps de visiter la ville et ses alentours. Puis direction Cuzco et le Machu Picchu !
Gros gros bisous à tous, et notamment à tous ceux qui se sont réunis un dimanche pour déjeuner ;)
PS - Démission ou pas démission alors ??
PPS - La carte de notre itinéraire est à jour si vous voulez voir où on est.
dimanche 30 août 2009
Dans le désert d'Atacama
Buenos dias !
On est arrivés à San Pedro de Atacama mercredi soir et on repart d'ici ce soir, avec des tas d'images en tête. Peut-être les plus nombreuses en aussi peu de temps depuis le début du voyage, ce furent trois jours fabuleux. On laisse derrière nous l'atmosphère la plus sèche au monde, des écarts thermiques affolants entre le jour et la nuit, un ciel d'un bleu intense au possible, et une région que l'imagination aurait du mal à concevoir si elle n'existait pas.
Voyage un peu long pour arriver jusqu'ici, même si les bus chiliens surpassent leurs homologues brésiliens, les 25h de route à remonter la Panaméricaine ne peuvent se réduire à moins. L'océan à gauche, les montagnes usées par l'érosion et un paysage désertique à droite, tantôt sablonneux tantôt rocailleux, et une route longiline au possible, croisée par de rares carrefours. Quelques courtes pauses pendant le voyage, le chauffeur ne se préoccupant pas de savoir si tout le monde est remonté pour repartir, Romain a failli en faire les frais...
Première journée d'adaptation au climat et à l'altitude, San Pedro est à 2500m d'altitude et le soleil tape fort pendant la journée, sans parler de l'air ultra-sec. On cherche l'ombre tant que possible. San Pedro est un tout petit village aux rues poussiéreuses, installé sur le plateau d'Atacama, en plein désert. Village en développement croissant ces dernières années pour accueillir la mane liée au tourisme. Touristes aussi bien chiliens (la majorité de Santiago), que brésiliens et européens. Il y a dix ans, il n'y avait que deux auberges et de l'électricité une heure par jour ; aujourd'hui la rue centrale est pleine de restos, de magasins d'artisanat et d'agences pour parcourir la région. Les cyber-cafés sont en nombre aussi.
Je ne vais pas m'étendre sur les particularités gastronomiques du pays et de la région, mais ca fait plaisir de retrouver des légumes dans son assiette après le Brésil. On mange vraiment très bien ici, c'est un plaisir.
Premiêre soirée passée à regarder les lumières de la nuit, conditions exceptionnelles pour observer les étoiles ici. Pas de pollution lumineuse, un ciel toujours bleu (à l'exception de quatre jours par an en moyenne), un désert aride et en altitude (2% d'humidité dans l'air), ce n'est pas un hasard si de nouveaux radio-télescopes sont en train d'être installés ici dans le cadre d'un projet international. La Nasa parle du meilleur site d'observation. Belle soirée à avoir le nez en l'air vraiment.
Le lendemain, on part à 8h vers les sallines. Immensité blanche sur le plateau d'Atacama, au milieu des montagnes, des "rochers de sel" à perte de vue, poreux et à l'aspect rugueux, un lac au centre, de peut-être 5cm de profondeur, conditions extrêmes dans lesquelles les flamants ont fait leur terrain de prédilection. On découvre une trentaine de flamants du Chili dans ce décor s'étendant sur 200km2, une vingtaine à moins de 15m de nous. Petit instant d'excitation à les voir en vrai et à réaliser, c'était quelque chose qui me faisait drôlement envie depuis Paris mais je ne pensais pas qu'on arriverait à le faire.
On part ensuite vers des lacs à plus de 4000m d'altitude, les photos parlent d'elles-même je pense. Sur la route, quelques broussailles en mottes éparses donnent l'illusion d'un paysage vert, quelques fines trainées de neige sur les montagnes couleur café, un ciel toujours aussi bleu, des couleurs vives au possible, un contraste hallucinant. Avec le lac en plus, d'un bleu profond et les broussailles formant un vert moucheté sur les reliefs volcaniques, c'est juste fabuleux. Les mots peuvent difficilement décrire ici ce que l'oeil voit. Et un tel calme...
Comme si ce n'était pas déjà suffisant, le lendemain on repart. Réveil à 4h00 du matin pour aller voir les geysers del tatio au lever du soleil, à 4300m d'altitude. Toujours ce ciel somptueux de mille lumières de la nuit à notre réveil. On traverse le plateau d'Atacama sur une piste, ca bouge pas mal dans le mini-bus, on est un petit groupe de dix, dont 5 chiliens. Vers 6h le ciel commence à s'éclaircir. On arrive peu après dans un décor surréaliste, des colonnes de vapeur s'élèvent du sol un peu partout. L'eau est gelée et elle fume. Température extérieure -10 degrés Celsius. A maint endroits, dans des trous, l'eau se met à bouillir d'un coup, provoquant une sorte d'éruption et dégageant une vapeur encore plus épaisse. Tout cela me rappelle un peu grandeur nature les TP de physique sur l'azote liquide avec Tobie. Fabuleux. On revient à 13h à San Pedro, pour mieux repartir deux heures après vers la "Valle de la Luna", terrain de jeu des robots prototypes de la Nasa. Roche extrêmement fragile sculptée par les éléments, avec une couche de sel protectrice de la pluie sur le dessus. Des pics sortent ainsi du sol, ainsi que d'autres formes tout à fait improbables. On finit la journée par un coucher de soleil en haut d'une dune immense et immaculée. On se perd dans le volume impressionnant qu'on a sous les yeux une fois en haut, ca vide complètement la tête.
En trois jours ici, on en a vu pour presque tout le voyage, le mois passé au Brésil semble bien loin d'un coup, sans même parler de notre arrivée à Cayenne. Le désert d'Atacama, c'est un peu Tatooine sur Terre, sans Jabba the Hutt. On repart ce soir un peu plus au nord du Chili encore, à Arica. 10h de bus cette fois-ci, de la rigolade.
Gros bisous à vous tous, et bonne rentrée pour les courageux !
On est arrivés à San Pedro de Atacama mercredi soir et on repart d'ici ce soir, avec des tas d'images en tête. Peut-être les plus nombreuses en aussi peu de temps depuis le début du voyage, ce furent trois jours fabuleux. On laisse derrière nous l'atmosphère la plus sèche au monde, des écarts thermiques affolants entre le jour et la nuit, un ciel d'un bleu intense au possible, et une région que l'imagination aurait du mal à concevoir si elle n'existait pas.
Voyage un peu long pour arriver jusqu'ici, même si les bus chiliens surpassent leurs homologues brésiliens, les 25h de route à remonter la Panaméricaine ne peuvent se réduire à moins. L'océan à gauche, les montagnes usées par l'érosion et un paysage désertique à droite, tantôt sablonneux tantôt rocailleux, et une route longiline au possible, croisée par de rares carrefours. Quelques courtes pauses pendant le voyage, le chauffeur ne se préoccupant pas de savoir si tout le monde est remonté pour repartir, Romain a failli en faire les frais...
Première journée d'adaptation au climat et à l'altitude, San Pedro est à 2500m d'altitude et le soleil tape fort pendant la journée, sans parler de l'air ultra-sec. On cherche l'ombre tant que possible. San Pedro est un tout petit village aux rues poussiéreuses, installé sur le plateau d'Atacama, en plein désert. Village en développement croissant ces dernières années pour accueillir la mane liée au tourisme. Touristes aussi bien chiliens (la majorité de Santiago), que brésiliens et européens. Il y a dix ans, il n'y avait que deux auberges et de l'électricité une heure par jour ; aujourd'hui la rue centrale est pleine de restos, de magasins d'artisanat et d'agences pour parcourir la région. Les cyber-cafés sont en nombre aussi.
Je ne vais pas m'étendre sur les particularités gastronomiques du pays et de la région, mais ca fait plaisir de retrouver des légumes dans son assiette après le Brésil. On mange vraiment très bien ici, c'est un plaisir.
Premiêre soirée passée à regarder les lumières de la nuit, conditions exceptionnelles pour observer les étoiles ici. Pas de pollution lumineuse, un ciel toujours bleu (à l'exception de quatre jours par an en moyenne), un désert aride et en altitude (2% d'humidité dans l'air), ce n'est pas un hasard si de nouveaux radio-télescopes sont en train d'être installés ici dans le cadre d'un projet international. La Nasa parle du meilleur site d'observation. Belle soirée à avoir le nez en l'air vraiment.
Le lendemain, on part à 8h vers les sallines. Immensité blanche sur le plateau d'Atacama, au milieu des montagnes, des "rochers de sel" à perte de vue, poreux et à l'aspect rugueux, un lac au centre, de peut-être 5cm de profondeur, conditions extrêmes dans lesquelles les flamants ont fait leur terrain de prédilection. On découvre une trentaine de flamants du Chili dans ce décor s'étendant sur 200km2, une vingtaine à moins de 15m de nous. Petit instant d'excitation à les voir en vrai et à réaliser, c'était quelque chose qui me faisait drôlement envie depuis Paris mais je ne pensais pas qu'on arriverait à le faire.
On part ensuite vers des lacs à plus de 4000m d'altitude, les photos parlent d'elles-même je pense. Sur la route, quelques broussailles en mottes éparses donnent l'illusion d'un paysage vert, quelques fines trainées de neige sur les montagnes couleur café, un ciel toujours aussi bleu, des couleurs vives au possible, un contraste hallucinant. Avec le lac en plus, d'un bleu profond et les broussailles formant un vert moucheté sur les reliefs volcaniques, c'est juste fabuleux. Les mots peuvent difficilement décrire ici ce que l'oeil voit. Et un tel calme...
Comme si ce n'était pas déjà suffisant, le lendemain on repart. Réveil à 4h00 du matin pour aller voir les geysers del tatio au lever du soleil, à 4300m d'altitude. Toujours ce ciel somptueux de mille lumières de la nuit à notre réveil. On traverse le plateau d'Atacama sur une piste, ca bouge pas mal dans le mini-bus, on est un petit groupe de dix, dont 5 chiliens. Vers 6h le ciel commence à s'éclaircir. On arrive peu après dans un décor surréaliste, des colonnes de vapeur s'élèvent du sol un peu partout. L'eau est gelée et elle fume. Température extérieure -10 degrés Celsius. A maint endroits, dans des trous, l'eau se met à bouillir d'un coup, provoquant une sorte d'éruption et dégageant une vapeur encore plus épaisse. Tout cela me rappelle un peu grandeur nature les TP de physique sur l'azote liquide avec Tobie. Fabuleux. On revient à 13h à San Pedro, pour mieux repartir deux heures après vers la "Valle de la Luna", terrain de jeu des robots prototypes de la Nasa. Roche extrêmement fragile sculptée par les éléments, avec une couche de sel protectrice de la pluie sur le dessus. Des pics sortent ainsi du sol, ainsi que d'autres formes tout à fait improbables. On finit la journée par un coucher de soleil en haut d'une dune immense et immaculée. On se perd dans le volume impressionnant qu'on a sous les yeux une fois en haut, ca vide complètement la tête.
En trois jours ici, on en a vu pour presque tout le voyage, le mois passé au Brésil semble bien loin d'un coup, sans même parler de notre arrivée à Cayenne. Le désert d'Atacama, c'est un peu Tatooine sur Terre, sans Jabba the Hutt. On repart ce soir un peu plus au nord du Chili encore, à Arica. 10h de bus cette fois-ci, de la rigolade.
Gros bisous à vous tous, et bonne rentrée pour les courageux !
San Pedro de Atacama
Buenas tout le monde,
Apres 25h de bus, nous voilá á San Pedro de Atacama. Un peu long le trajet, mais le bus est pas mal, mieux que les bus brésiliens. En effet, il file á manger, il passe des films et il y'a un peu plus de place pour les jambes je trouve. En revanche, il ne fait pas de pause, c'est un peu chiant ça. Il s'arrête juste pour déposer ou prendre des voyageurs et repart aussi sec, faut pas se foirer si tu descends prendre l'air 5min. Au Brésil, il klaxonne pour prévenir qu'il s'en va et une personne compte les passagers pour vérifier que tout le monde est là. Au Chili non ! Donc pas le droit á l'erreur et du coup, des petits moments de stress quand tu vois le bus partir pour faire un demi tout par exemple, ou pour le nettoyage...
Nous voilá donc á San Pedro. San Pedro se trouve en plein désert, á 2400m d'altitude. Il fait chaud le jour, froid la nuit et l'air est ultra (ultra) sec. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il y'a des observatoires d'atronomie dans la région. L'absence d'humidité est idéale pour les observations (on est dans le désert le plus aride du monde, 3/4 averses dans l'année).
On passe le premier jour á flaner dans la ville, on en fait vite le tour, il faut bien le dire ! Pour ceux qui ont suivi le voyage de l'année derniere, San Pedro me fait un peu penser á Moron (Mongolie). Le même style de rues, la poussiére, l'impression d'être au milieu de nulle part... Mais bon, c'est quand même plus developpé ici. On profite de cette journée pour réserver nos excursions pour les prochains jours, ainsi que pour ce soir, "la nuit des étoiles". La journée passe super vite et vers 19h, on part voir les étoiles. Le responsable du site est un français, on n'apprend pas enormement de choses mais il explique pas mal de petits trucs, aggrementé de blagues bien pourries (Nico, t'aurais adoré !). Atmosphère sympa donc, et il ne fait pas trop froid. Une fois les explications terminées, on peut observer le ciel grâce à la petite dizaine de téléscopes. Le plus impressionant est celui braqué sur la lune, c'est magnifique ! Je vois aussi 2 étoiles filantes, j'en avais jamais vu d'aussi grosses ! Bonne soirée donc, la tête dans les étoiles.
Le lendemain, journée énorme ! N'étant pas doué pour les déscriptions (vous avez du le remarqué), je vous conseille chaudement d'aller voir les photos (ou le post de Julien...). On part vers 8h pour voir les "Lagunas Altiplanicas". On commence tout d'abord par visiter un "village" agricole, en plein milieu du désert. On part ensuite voir la reserve des flamants, á plus de 3000m d'altitude. On observe les flamants au milieu d'un "désert" de sel, c'est assez impressionant. Avec l'altitude et l'air sec, respirer est un peu difficile et le soleil est bien méchant.
Le dejeuner se fait dans un petit village. Au menu, du bon pain, du jus, une salade composée et une soupe de viande, muy bien.
Le clou de la journée reste les lacs. On monte à plus de 4000m, dans les montagnes pour voir plusieurs lacs... c'est speechless, breathless ! On en prend plein les yeux, des paysages magiques, grandioses, plein de couleurs... parfait !
Au début, j'avais peur que ça fasse un peu trop touriste cette journée mais au final ça va. On n'est que 7 dans le minibus et le guide est super bon, tout en espagnol. On peut donc vraiment profiter.
Nouvelle journée, levé autour de 4h du mat pour aller voir les Geysers. Il fait nuit, un peu froid, j'ai un peu la tête dans le..., enfin dans les étoiles quoi ! On part vers 4h30 et on arrive aux Geysers vers 7h. C'est assez mystique, surréaliste comme paysage. On est á 4300m et il fait -10 (sans vent). Bien couvert ça passe. Il y'a plein de geysers différents, des grands, des petits, des gros, des tordus, des joufflus... On reste lá un petit moment á se ballader, prendre des photos puis on part au deuxième site. Les geysers sont plus gros, encore plus impressionants et il y'a même une "piscine" d'eau chaude oú quelques courageux se baignent. On est dans un endroit magique je trouve. Le top du top, on prend notre petit dèj á côtés des geysers. Super petit déj dans un endroit magique : Café, pancakes, oeufs, sandwich jambon (de dinde...!)/fromage...le kif.
On repart ensuite sur le toit du camion le temps de sortir du parc puis on rentre á San Pedro. On rentre vers 13h mais on est un peu décalé, l'impression d'être en fin de journée. C'etait vraiment super, on a choisit une bonne agence, avec de bons guides, bonne ambiance.
On repart ensuite vers 15h pour la "Vallée de la Luna", connue pour ses couchers de soleil. Encore une fois, des paysages magnifiques, lunaires par endroit, des couleurs changeantes et un beau coucher de soleil effectivement, que l'on a observé tout en haut d'une dune de sable.
Départ ce soir dimanche pour Arica (9h de bus...facile !) puis Putre, point de départ de nos prochaines excursions au Parque Nacional Lauca, tout au nord du Chili.
Voilá, bon message nan ??! Plein de nouvelles photos en plus !
Lachez vos commentaires, pas d'excuses !!!!
There is no dark side of the moon really. Matter of fact it's all dark.
Apres 25h de bus, nous voilá á San Pedro de Atacama. Un peu long le trajet, mais le bus est pas mal, mieux que les bus brésiliens. En effet, il file á manger, il passe des films et il y'a un peu plus de place pour les jambes je trouve. En revanche, il ne fait pas de pause, c'est un peu chiant ça. Il s'arrête juste pour déposer ou prendre des voyageurs et repart aussi sec, faut pas se foirer si tu descends prendre l'air 5min. Au Brésil, il klaxonne pour prévenir qu'il s'en va et une personne compte les passagers pour vérifier que tout le monde est là. Au Chili non ! Donc pas le droit á l'erreur et du coup, des petits moments de stress quand tu vois le bus partir pour faire un demi tout par exemple, ou pour le nettoyage...
Nous voilá donc á San Pedro. San Pedro se trouve en plein désert, á 2400m d'altitude. Il fait chaud le jour, froid la nuit et l'air est ultra (ultra) sec. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il y'a des observatoires d'atronomie dans la région. L'absence d'humidité est idéale pour les observations (on est dans le désert le plus aride du monde, 3/4 averses dans l'année).
On passe le premier jour á flaner dans la ville, on en fait vite le tour, il faut bien le dire ! Pour ceux qui ont suivi le voyage de l'année derniere, San Pedro me fait un peu penser á Moron (Mongolie). Le même style de rues, la poussiére, l'impression d'être au milieu de nulle part... Mais bon, c'est quand même plus developpé ici. On profite de cette journée pour réserver nos excursions pour les prochains jours, ainsi que pour ce soir, "la nuit des étoiles". La journée passe super vite et vers 19h, on part voir les étoiles. Le responsable du site est un français, on n'apprend pas enormement de choses mais il explique pas mal de petits trucs, aggrementé de blagues bien pourries (Nico, t'aurais adoré !). Atmosphère sympa donc, et il ne fait pas trop froid. Une fois les explications terminées, on peut observer le ciel grâce à la petite dizaine de téléscopes. Le plus impressionant est celui braqué sur la lune, c'est magnifique ! Je vois aussi 2 étoiles filantes, j'en avais jamais vu d'aussi grosses ! Bonne soirée donc, la tête dans les étoiles.
Le lendemain, journée énorme ! N'étant pas doué pour les déscriptions (vous avez du le remarqué), je vous conseille chaudement d'aller voir les photos (ou le post de Julien...). On part vers 8h pour voir les "Lagunas Altiplanicas". On commence tout d'abord par visiter un "village" agricole, en plein milieu du désert. On part ensuite voir la reserve des flamants, á plus de 3000m d'altitude. On observe les flamants au milieu d'un "désert" de sel, c'est assez impressionant. Avec l'altitude et l'air sec, respirer est un peu difficile et le soleil est bien méchant.
Le dejeuner se fait dans un petit village. Au menu, du bon pain, du jus, une salade composée et une soupe de viande, muy bien.
Le clou de la journée reste les lacs. On monte à plus de 4000m, dans les montagnes pour voir plusieurs lacs... c'est speechless, breathless ! On en prend plein les yeux, des paysages magiques, grandioses, plein de couleurs... parfait !
Au début, j'avais peur que ça fasse un peu trop touriste cette journée mais au final ça va. On n'est que 7 dans le minibus et le guide est super bon, tout en espagnol. On peut donc vraiment profiter.
Nouvelle journée, levé autour de 4h du mat pour aller voir les Geysers. Il fait nuit, un peu froid, j'ai un peu la tête dans le..., enfin dans les étoiles quoi ! On part vers 4h30 et on arrive aux Geysers vers 7h. C'est assez mystique, surréaliste comme paysage. On est á 4300m et il fait -10 (sans vent). Bien couvert ça passe. Il y'a plein de geysers différents, des grands, des petits, des gros, des tordus, des joufflus... On reste lá un petit moment á se ballader, prendre des photos puis on part au deuxième site. Les geysers sont plus gros, encore plus impressionants et il y'a même une "piscine" d'eau chaude oú quelques courageux se baignent. On est dans un endroit magique je trouve. Le top du top, on prend notre petit dèj á côtés des geysers. Super petit déj dans un endroit magique : Café, pancakes, oeufs, sandwich jambon (de dinde...!)/fromage...le kif.
On repart ensuite sur le toit du camion le temps de sortir du parc puis on rentre á San Pedro. On rentre vers 13h mais on est un peu décalé, l'impression d'être en fin de journée. C'etait vraiment super, on a choisit une bonne agence, avec de bons guides, bonne ambiance.
On repart ensuite vers 15h pour la "Vallée de la Luna", connue pour ses couchers de soleil. Encore une fois, des paysages magnifiques, lunaires par endroit, des couleurs changeantes et un beau coucher de soleil effectivement, que l'on a observé tout en haut d'une dune de sable.
Départ ce soir dimanche pour Arica (9h de bus...facile !) puis Putre, point de départ de nos prochaines excursions au Parque Nacional Lauca, tout au nord du Chili.
Voilá, bon message nan ??! Plein de nouvelles photos en plus !
Lachez vos commentaires, pas d'excuses !!!!
There is no dark side of the moon really. Matter of fact it's all dark.
mardi 25 août 2009
En direct du Chili...
Buenas,
Petit message rapide pour dire que tout va bien.
Le Brésil c'est fini... saudades ! On en aura bien profité, vu et fait des choses magnifiques !
Place au Chili maintenant... On est arrivé samedi par avion á Santiago. Ville un peu froide, un peu austère, on n'a pas trop accroché, on est donc maintenant á Valparaiso. On n'était pas faché mais bon, ça réconcilie avec le Chili. La ville est magnifique avec ses collines, ses ruelles, ses maisons bigarées, ses grandes fresques sur les murs... On fait de belles ballades et on passe de bons moments.
Ce soir, direction San Pedro de Atacama, point de départ de nos futurs excursions (faut se taper 25h de bus avant...)
Voilá, je ne vous ai pas menti, petit message !
Le voyage continue, la vie est belle, on profite, c'est le kif, je sens qu'on va s'en prendre plein les yeux durant les prochains jours.
Comme d'hab, pour plus de détails, voir le post de Julien. Et pour les amateurs de photos (!), Julien en a mis plein de nouvelles !
Biz á tous,
The dream must go on.
Petit message rapide pour dire que tout va bien.
Le Brésil c'est fini... saudades ! On en aura bien profité, vu et fait des choses magnifiques !
Place au Chili maintenant... On est arrivé samedi par avion á Santiago. Ville un peu froide, un peu austère, on n'a pas trop accroché, on est donc maintenant á Valparaiso. On n'était pas faché mais bon, ça réconcilie avec le Chili. La ville est magnifique avec ses collines, ses ruelles, ses maisons bigarées, ses grandes fresques sur les murs... On fait de belles ballades et on passe de bons moments.
Ce soir, direction San Pedro de Atacama, point de départ de nos futurs excursions (faut se taper 25h de bus avant...)
Voilá, je ne vous ai pas menti, petit message !
Le voyage continue, la vie est belle, on profite, c'est le kif, je sens qu'on va s'en prendre plein les yeux durant les prochains jours.
Comme d'hab, pour plus de détails, voir le post de Julien. Et pour les amateurs de photos (!), Julien en a mis plein de nouvelles !
Biz á tous,
The dream must go on.
Ô Valparaiso
Bonjour bonsoir à vous !
Fini le Brésil et les cariocas, on a atterri samedi au Chili, nouvelle étape du voyage avant le Pérou.
On a passé deux jours à Santiago, retour du froid et d'un ciel laiteux, des vêtements chauds et pas très sexy. J'ai eu du mal à m'y faire, d'autant que Santiago en elle-même ne me réchauffait pas beaucoup plus et que je me suis rendu compte qu'un seul sweat et un Kway pour braver le froid, bin c'est un peu moyen...
On s'est baladés dans le centre samedi soir et dimanche, rues désertes, batiments froids et austères, rappelant avec une certaine fidélité le lycée Hélène Boucher pour ceux qui connaissent(Paris XXe). On retrouve l'architecture européenne au travers des bancs, des lampadaires, des batiments historiques et des églises notamment, dans une architecture différente de celle coloniale du Brésil cependant. Pas de couleurs ni de fantaisie ici. Quelques grandes tours vitrées modernes, et au détour des rues une église toute en couleurs, une seule, unique dans le décor de la ville. Du centre de la ville du moins, Santiago est très étendue et ne se cantonne pas qu'à son centre.
On dépasse quasiment tout le monde d'une tête. Forte influence amérindienne et asiatique dans le physique des gens, tous aux cheveux noirs. Les écoliers sont en uniforme complet, différent selon les écoles.
On n'a pas vraiment visité Santiago dans les meilleures conditions pour être emballé non plus, le lundi de notre départ tous les magasins dans le centre étaient ouverts, les ministères aussi, et les rues regorgeaient de monde. De vieux monsieurs très élégants en chapeau, veston et écharpes. Beaucoup de personnes en costume.
Pour voir de nos yeux les beautés que Pablo Neruda a tant vantées dans ses poèmes, on est parti hier midi à Valparaiso, ville côtière à un peu plus d'une heure de bus de Santiago. Ville coincée entre l'Océan Pacifique et les collines, le long d'une baie. Difficile de résister à un tel endroit, je suis tout de suite tombé sous le charme, Romain aussi.
Une ville pleine de coins et de recoins, dédale de rues et de marches à flanc de collines, labyrinthe bigarré à ciel ouvert, c'est ainsi que je définirais Valparaiso. Pleine de couleurs, escarpée, des maisons d'un étage, des rues pleines de perspectives sur les maisons en contrebas ou celles des collines environnantes. Des tas de chiens et de chats endormis à nos pieds dans les rues, tandis que tous ces fils électriques planent au-dessus de nos têtes.
En lui-même l'endroit est déjà superbe, il est sublimé par les fresques et les peintures qui regorgent dans la ville, lui donnant une dimension encore plus poétique. La ville entière sert de terrain d'expression et d'exposition aux artistes locaux ou à ceux de passage, quasiment chaque mur est recouvert d'une fresque ou d'une peinture, certaines anciennes, d'autres beaucoup plus récentes voire même fraîches du jour. Chaque mur sert ainsi de toile pour quiconque disposant d'un peu de talent et d'inspiration.
Chaque coin de rue devient le théâtre de la surprise et de l'étonnement, que va-t-on voir, que va-t-on découvrir, des perspectives sur les collines ou l'océan, une grande rue pentue, un escalier, une nouvelle fresque, une nouvelle peinture, un jardin ? Il suffit de parcourir l'album photos pour se rendre compte de la richesse de l'endroit, et encore il est très très loin d'être exhaustif.
On a mangé hier soir dans un endroit qui reflète d'ailleurs à merveille l'esprit de cette ville. Décoré de vieux objets tout droit sorti d'un antiquaire, tous les murs et les tables sont recouverts de mots laissés par les gens, de photos collées, de cartes de visite. Tout le lieu est un endroit d'expression pour les gens qui y passent. Ca donne envie d'essayer de faire la même chose à Paris pour voir le résultat. Aussi bien pour le restaurant que pour tous les murs de la ville, ce pourrait être somptueux.
Enfin voilà, après ce passage éclair à Valpo, on repart cette nuit, direction le nord du Chili. 25h de bus pour atteindre la région d'Atacama où nous attendent geysers, réserve de flamants roses et fastes randonnées en altitude.
Keep the funky fresh spirit, amis graffeurs et flâneurs Valpo est à vous !
jeudi 20 août 2009
Petit retour sur Ilha Grande
Ola o meus amigos !
Je ne vais pas m'étendre beaucoup plus que ce qu'a écrit Romain sur ces derniers jours, il a dit l'essentiel. Ilha Grande est un site magnifique, une île montagneuse de quasiment 200km2. Un endroit préservé où une quinzaine de sentiers traversent l'île, principalement le long de la côte, tout se fait à pied ou en bateau. Il n'y a pas de voitures sur l'île, ni de distributeur de billets. Le village principal, Abraão, est touristique au possible, c'est ici qu'on accoste quand on arrive sur l'île. Les autres endroits aménagés se situent autour des plages qui longent l'île, avec de petits ports, des bars, des auberges et des campings. Le reste de l'île étant recouvert de forêt, dense, haute et à la végétation variée.
Décor magnifique vraiment, on s'est bien usé pendant trois jours entre les randonnées, le foot sur une plage splendide, le kayak et la plongée avec les tortues et les étoiles de mer. On a eu de la chance aussi avec un soleil au rendez-vous les deux premiers jours. Romain a trouvé la force au milieu de tout ce programme pour se faire une soirée jusqu'à 5h30 du mat', bien joué lui. Moi j'étais carbonisé après le kayak, à minuit j'étais au lit.
Maintenant, sur Ilha Grande on n'a pas forcément l'impression d'être au Brésil, la quasi-totalité des gens que l'on croise parle anglais ou français (beaucoup de français !), les cartes d'information ou celles dans les restos sont toutes en anglais, c'est une île aménagée de toute pièce pour les touristes qui veulent profiter sans trop se prendre la tête. Ce que j'ai aimé au contraire, c'est justement la conquête de ses paysages par la force de ses bras et de ses jambes (semi-conquête dirons-nous dans la mesure où les sentiers sont tracés et cartographiés), un peu comme ce qu'on avait fait à la Chapada da Diamantina. La quasi-totalité des gens sur l'île le font en bateau à moteur, parfois avec la sono à fond, ce qui dénaturalise l'endroit je trouve. Pas mal de plages sales aussi malheureusement.
Ilha Grande, c'était bien, vraiment de bonnes journées et des souvenirs pleins la tête (se retrouver dans une telle forêt pendant la nuit ou nager avec des tortues notamment), mais je pense que je n'y reviendrai pas. C'est un truc à faire, mais l'idée dans laquelle elle a été aménagée fait qu'elle en perd une partie de son charme. Du moins la partie nord de l'île. Le charme, c'est peut-être ce qui pousse à revenir dans un endroit, au contraire de la beauté pure qui n'a besoin que d'une fois pour être vraiment appréciée. Un peu comme les filles peut-être.
Les copains que l'on avait rencontrés chez Georges -le copain de Romain qui habite Rio- nous avaient conseillés le sud de l'île, avec sa réserve naturelle et sa faible densité de touristes, mais comme on n'avait pas de tente et qu'il n'y a que des campings au sud on n'y est pas allé. A la limite je laisse le bénéfice au sud de l'île pour le côté charme.
Après 6h de bateau et de bus (contre plus de 8h à l'aller), nous revoilà donc à Rio, pour profiter des derniers jours ici au Brésil. On loge à Flamengo cette fois, à chaque quartier son ambiance, plus authentique peut-être ici, moins touristique que Copacabana et moins huppée qu'Ipanema. On a fini la soirée hier en mangeant des pipocas et en regardant les matchs sur les terrains de foot longeant la praia do flamengo, ça jouait bien, 8 contre 8 sur des terrains en synthétique un peu plus grand que ceux de handball. Bonne ambiance, quelques fumigènes et des rouleaux de PQ lancés après la victoire des bleus contre les rouges. J'ai gagné un Coca en pariant sur la bonne équipe.
J'espère que c'est sympa-funky-vibes aussi de l'autre côté de l'Atlantique, un jour on trouvera un cyber duquel les ports USB ne seront pas bloqués et d'oû on pourra vous faire partager les photos de tous ces moments, en attendant gros bisous à vous et garde la pêche !
Je ne vais pas m'étendre beaucoup plus que ce qu'a écrit Romain sur ces derniers jours, il a dit l'essentiel. Ilha Grande est un site magnifique, une île montagneuse de quasiment 200km2. Un endroit préservé où une quinzaine de sentiers traversent l'île, principalement le long de la côte, tout se fait à pied ou en bateau. Il n'y a pas de voitures sur l'île, ni de distributeur de billets. Le village principal, Abraão, est touristique au possible, c'est ici qu'on accoste quand on arrive sur l'île. Les autres endroits aménagés se situent autour des plages qui longent l'île, avec de petits ports, des bars, des auberges et des campings. Le reste de l'île étant recouvert de forêt, dense, haute et à la végétation variée.
Décor magnifique vraiment, on s'est bien usé pendant trois jours entre les randonnées, le foot sur une plage splendide, le kayak et la plongée avec les tortues et les étoiles de mer. On a eu de la chance aussi avec un soleil au rendez-vous les deux premiers jours. Romain a trouvé la force au milieu de tout ce programme pour se faire une soirée jusqu'à 5h30 du mat', bien joué lui. Moi j'étais carbonisé après le kayak, à minuit j'étais au lit.
Maintenant, sur Ilha Grande on n'a pas forcément l'impression d'être au Brésil, la quasi-totalité des gens que l'on croise parle anglais ou français (beaucoup de français !), les cartes d'information ou celles dans les restos sont toutes en anglais, c'est une île aménagée de toute pièce pour les touristes qui veulent profiter sans trop se prendre la tête. Ce que j'ai aimé au contraire, c'est justement la conquête de ses paysages par la force de ses bras et de ses jambes (semi-conquête dirons-nous dans la mesure où les sentiers sont tracés et cartographiés), un peu comme ce qu'on avait fait à la Chapada da Diamantina. La quasi-totalité des gens sur l'île le font en bateau à moteur, parfois avec la sono à fond, ce qui dénaturalise l'endroit je trouve. Pas mal de plages sales aussi malheureusement.
Ilha Grande, c'était bien, vraiment de bonnes journées et des souvenirs pleins la tête (se retrouver dans une telle forêt pendant la nuit ou nager avec des tortues notamment), mais je pense que je n'y reviendrai pas. C'est un truc à faire, mais l'idée dans laquelle elle a été aménagée fait qu'elle en perd une partie de son charme. Du moins la partie nord de l'île. Le charme, c'est peut-être ce qui pousse à revenir dans un endroit, au contraire de la beauté pure qui n'a besoin que d'une fois pour être vraiment appréciée. Un peu comme les filles peut-être.
Les copains que l'on avait rencontrés chez Georges -le copain de Romain qui habite Rio- nous avaient conseillés le sud de l'île, avec sa réserve naturelle et sa faible densité de touristes, mais comme on n'avait pas de tente et qu'il n'y a que des campings au sud on n'y est pas allé. A la limite je laisse le bénéfice au sud de l'île pour le côté charme.
Après 6h de bateau et de bus (contre plus de 8h à l'aller), nous revoilà donc à Rio, pour profiter des derniers jours ici au Brésil. On loge à Flamengo cette fois, à chaque quartier son ambiance, plus authentique peut-être ici, moins touristique que Copacabana et moins huppée qu'Ipanema. On a fini la soirée hier en mangeant des pipocas et en regardant les matchs sur les terrains de foot longeant la praia do flamengo, ça jouait bien, 8 contre 8 sur des terrains en synthétique un peu plus grand que ceux de handball. Bonne ambiance, quelques fumigènes et des rouleaux de PQ lancés après la victoire des bleus contre les rouges. J'ai gagné un Coca en pariant sur la bonne équipe.
J'espère que c'est sympa-funky-vibes aussi de l'autre côté de l'Atlantique, un jour on trouvera un cyber duquel les ports USB ne seront pas bloqués et d'oû on pourra vous faire partager les photos de tous ces moments, en attendant gros bisous à vous et garde la pêche !
mercredi 19 août 2009
Rio, Ilha Grande...
Bonjour tout le monde,
Une petite semaine depuis le dernier poste, il y'a pas mal de choses á raconter.
Tout d'abord Rio... bon je vais faire mon paresseux... je trouve le billet de Julien trés bien !
Je confirme, on a passé de tres bons moments, on en a bien profité.
Les plages de Copa et d'Ipanema sont trés chouettes, Ipanema pour se baigner et Copa plutôt le soir, car plus animée. C'est quand même royale d'avoir les plages qui font parties integrantes de la ville et en plus á 5 min de l'appart.
Les visites aussi sont bien sympathiques. Je rejoins Julien pour le Pão de açucar, pas tip-top, mais assez marrant d'être resté bloqué en haut á cause du vent. En revanche, le corcovado avec Djésus Christ vaut vraiment le détour. La vue sur tout Rio est magnifique et la statue en elle-même, assez impressionante. Citons enfin le parc Tijuca á la végétation dense et luxuriante, á quelques kilometres (!) de l'appart.
Même si on s'est un peu foiré pour sortir le soir (pas que de notre faute non plus: Un Lapa desert et une boîte de nuit fermée), on a quand même fait des trucs bien sympa comme l'Academia da Cachaça ou encore le Rio Scenarium, boîte de nuit/restaurant sur 3 étages tres chouette. Lieu sympa avec une bonne ambiance et de la bonne musique.
Voilá le Rio que l'on a visité et qui je dois dire, est assez loin de ce á quoi je m'attendais (du style Cidade de Deus). Mais bon, je pense que tout dépend aussi de la période de l'année.
Toujours est-il que je m'attendais:
A une police ultra-présente et pas cool avec les touristes...
A que ce soit la fête 24/7 dans les rues, sur la plage, partout...
Une proximité dérangeante avec les Favelas...
Une violence omni-présente...
Des filles en string partout partout partout (mais bon c'est l'hiver aussi !)...
Et plein d'autres petites choses...
Enfin voilá, Rio c'etait super chouette et c'est passé super vite.
Direction Ilha Grande maintenant.
Apres un trajet assez long en bus á cause des travaux et une traversée de 50 min en bateau (prendre le bateau donne toujours l'impression que l'on va atterir dans des endroits magiques), nous voilá sur l'île de folie. On part á la poussada Aquario (qui se revele finalement pas terrible: bruyante, un peu crado, gerante qui fait que gueuler et petit dej infect! mais avec une vue magnifique il faut bien l'avouer) puis on va faire un tour au village, histoire de prendre nos marques.
Le lendemain, direction Lopez mendes, une des plus belle plage du Bresil apparement. Il faut environ 2h30 á pied pour y aller. Randonnée trés agréable, en pleine fôret, grandiose, des coins magnifiques, des paysages á couper le souffle. On arrive enfin á la plage et effectivement, petite claque (google est ton ami, car on ne peut pas mettre de photos lá): Plage trés etendue, pas grand monde donc ça le fait. Sable fin, eau turquoise, transparente, on a pied super loin dans l'océan, c'est géniale. On se baigne pas mal (notre peau c'est du cuir maintenant, on crains plus rien...!), on joue au foot (je perds un doigt de pied au passage!), on se détend,... la belle vie quoi !
On enchaine le lendemain avec une journée kayak...bien crevant la journée, on a faillit perdre Julien sur ce coup-lá! On alterne kayak et plages. Comme on a loué des masques, on passe de bons moments á nager, on "nage" même avec des tortues, Julien ayant developpé un don pour les reperer. Rhalala, quel kif, c'est carrement paradisiaque lá ! Le retour est un peu laborieux, mais on gére comme des beaux gosses.
Dernier jour, il ne fait pas trés beau mais on decide quand même de faire le pic tatayoyo (de son vrai nom papagayo). Bonne ballade mais on arrivera jamais au pic (on croise des gens qui nous le deconseillent car il est tard, puis de toutes les façons, on s'est gouré de chemin, donc bon...). On marche 5 bonnes heures et on se fait le retour dans la nuit, dans la brume, avec nos frontales, c'est assez mystique et y'a moyen de se faire peur (hein julien,...héhé !).
Et voilá, on décide ensuite avec Julien de rentrer á Rio et de ne pas aller á Paraty. On prefere passer de bons moments et sortir á Rio. Le seul point noir d'Ilha Grande est son côté ultra touristique. Il n'y a que des touristes sur la partie de l'île oú on était donc c'est pas un super bon délire, l'ambiance que l'on cherche...
On est donc de retour á Rio jusqu'á samedi matin et ensuite direction Santiago, au Chili... nouveau délire en perspective, le changement va être radical, je le sens!
Prochain message depuis le Chili donc !
Merci á tous de nous suivre et pour vos commentaires.
Gros bisous !
Terra adorada.
Entre outras mil,
És tu, Brasil.
O Pátria amada !
Une petite semaine depuis le dernier poste, il y'a pas mal de choses á raconter.
Tout d'abord Rio... bon je vais faire mon paresseux... je trouve le billet de Julien trés bien !
Je confirme, on a passé de tres bons moments, on en a bien profité.
Les plages de Copa et d'Ipanema sont trés chouettes, Ipanema pour se baigner et Copa plutôt le soir, car plus animée. C'est quand même royale d'avoir les plages qui font parties integrantes de la ville et en plus á 5 min de l'appart.
Les visites aussi sont bien sympathiques. Je rejoins Julien pour le Pão de açucar, pas tip-top, mais assez marrant d'être resté bloqué en haut á cause du vent. En revanche, le corcovado avec Djésus Christ vaut vraiment le détour. La vue sur tout Rio est magnifique et la statue en elle-même, assez impressionante. Citons enfin le parc Tijuca á la végétation dense et luxuriante, á quelques kilometres (!) de l'appart.
Même si on s'est un peu foiré pour sortir le soir (pas que de notre faute non plus: Un Lapa desert et une boîte de nuit fermée), on a quand même fait des trucs bien sympa comme l'Academia da Cachaça ou encore le Rio Scenarium, boîte de nuit/restaurant sur 3 étages tres chouette. Lieu sympa avec une bonne ambiance et de la bonne musique.
Voilá le Rio que l'on a visité et qui je dois dire, est assez loin de ce á quoi je m'attendais (du style Cidade de Deus). Mais bon, je pense que tout dépend aussi de la période de l'année.
Toujours est-il que je m'attendais:
A une police ultra-présente et pas cool avec les touristes...
A que ce soit la fête 24/7 dans les rues, sur la plage, partout...
Une proximité dérangeante avec les Favelas...
Une violence omni-présente...
Des filles en string partout partout partout (mais bon c'est l'hiver aussi !)...
Et plein d'autres petites choses...
Enfin voilá, Rio c'etait super chouette et c'est passé super vite.
Direction Ilha Grande maintenant.
Apres un trajet assez long en bus á cause des travaux et une traversée de 50 min en bateau (prendre le bateau donne toujours l'impression que l'on va atterir dans des endroits magiques), nous voilá sur l'île de folie. On part á la poussada Aquario (qui se revele finalement pas terrible: bruyante, un peu crado, gerante qui fait que gueuler et petit dej infect! mais avec une vue magnifique il faut bien l'avouer) puis on va faire un tour au village, histoire de prendre nos marques.
Le lendemain, direction Lopez mendes, une des plus belle plage du Bresil apparement. Il faut environ 2h30 á pied pour y aller. Randonnée trés agréable, en pleine fôret, grandiose, des coins magnifiques, des paysages á couper le souffle. On arrive enfin á la plage et effectivement, petite claque (google est ton ami, car on ne peut pas mettre de photos lá): Plage trés etendue, pas grand monde donc ça le fait. Sable fin, eau turquoise, transparente, on a pied super loin dans l'océan, c'est géniale. On se baigne pas mal (notre peau c'est du cuir maintenant, on crains plus rien...!), on joue au foot (je perds un doigt de pied au passage!), on se détend,... la belle vie quoi !
On enchaine le lendemain avec une journée kayak...bien crevant la journée, on a faillit perdre Julien sur ce coup-lá! On alterne kayak et plages. Comme on a loué des masques, on passe de bons moments á nager, on "nage" même avec des tortues, Julien ayant developpé un don pour les reperer. Rhalala, quel kif, c'est carrement paradisiaque lá ! Le retour est un peu laborieux, mais on gére comme des beaux gosses.
Dernier jour, il ne fait pas trés beau mais on decide quand même de faire le pic tatayoyo (de son vrai nom papagayo). Bonne ballade mais on arrivera jamais au pic (on croise des gens qui nous le deconseillent car il est tard, puis de toutes les façons, on s'est gouré de chemin, donc bon...). On marche 5 bonnes heures et on se fait le retour dans la nuit, dans la brume, avec nos frontales, c'est assez mystique et y'a moyen de se faire peur (hein julien,...héhé !).
Et voilá, on décide ensuite avec Julien de rentrer á Rio et de ne pas aller á Paraty. On prefere passer de bons moments et sortir á Rio. Le seul point noir d'Ilha Grande est son côté ultra touristique. Il n'y a que des touristes sur la partie de l'île oú on était donc c'est pas un super bon délire, l'ambiance que l'on cherche...
On est donc de retour á Rio jusqu'á samedi matin et ensuite direction Santiago, au Chili... nouveau délire en perspective, le changement va être radical, je le sens!
Prochain message depuis le Chili donc !
Merci á tous de nous suivre et pour vos commentaires.
Gros bisous !
Terra adorada.
Entre outras mil,
És tu, Brasil.
O Pátria amada !
vendredi 14 août 2009
Rio mi corazon
Tudu bem tudu bem TUDU BEM AO RIO !
Et voilà, après une folle semaine Rio touche malheureusement à sa fin, on repart demain pour Ilha Grande. Déjà.
Après avoir vu Rio, de jour comme de nuit, je ne comprends pas vraiment pourquoi Paris est la destination la plus prisée par les touristes. À Rio, il y a juste tout. Les plages, la montagne, la forêt, le soleil, mille endroits pour sortir, et --il faut le reconnaître-- des filles absolument superbes. Pour les footeux il y aussi de bons clubs ici et une belle ambiance à la Maracanã.
Depuis samedi, on s'est fait les trucs touristiques (et bien remplis de touristes) avec le Pain de Sucre et le Corcovado. Au Pain de Sucre, on s'est fait surprendre par des vents soufflant à plus de 100km/h et on est resté bloquer en haut pendant plus de deux heures. Impressionnant. Aucun téléphérique ne pouvait redescendre. On a pu voir Rio de jour comme de nuit depuis là-haut du coup. Joli, mais la vue depuis le Corcovado est incomparable. Si on avait su je crois qu'on aurait zappé l'après-midi au Pain de Sucre. Du haut des 700m du Corcovado, on a une vue panoramique sur toute la ville, visuellement c'est beau, mais surtout géographiquement parlant on comprend mieux comment la ville est faite, l'agencement des différents quartiers et tous les trajets en bus qu'on a pu emprunter. Pourquoi on voit aussi bien le Christ depuis tout Rio. Toute une ville coincée entre les montagnes et la mer. Si on oublie un peu le nombre de touristes et d'appareils photo, c'est franchement un truc à faire.
Hier on a visité le Parc national de Tijuca au nord de Rio, bonne balade l'aprem dans une forêt dense, haute, à flanc de montagnes, avec ses cascades et ses cours d'eau. A Paris il y a le bois de Vincennes, ici c'est autre chose...
On a aussi visité le Centre de Rio, qui est à la fois son centre historique et le quartier des affaires et des ministères. Beaucoup de gens en costume et en tailleur ici, ce qui contraste avec Ipanema et Copacabana où les gens sont plutôt en tenue sexy courte ou sportive sexy. Le centre historique m'a rappelé celui de Belem, avec son architecture coloniale, les façades bicolores et celles recouvertes de carreaux, ses rues piétonnes et bondées, ses boutiques vendant du "cheap". Ce qui change de Belem, c'est que vers le quartier des affaires, les rues sont plus larges, qu'il n'y a quasiment pas d'estafettes sur les trottoirs, et la présence de boutiques de luxe. Pas de musique non plus, mais ce n'est pas particulier du Centre, il n'y a pas de musique à Rio. Plus de boutiques avec des enceintes branchées vers l'extérieur ni de voitures servant de poste de radio mobile, juste le bruit ambiant de la ville avec sa circulation et ses klaxons.
La circulation à Rio, c'est quelque chose. Plus d'un véhicule sur deux est un taxi ou un bus. On peut attendre jusqu'à trois minutes que le feu passe au rouge pour pouvoir traverser. En dehors des feux rouges, c'est ta vie de piéton qui est en jeu, aucun véhicule ne réduit sa vitesse quand tu traverses. Et ça roule vite. Et casse-cou aussi, ça double dans tous les sens, ça accélère autant que ça freine. La circulation, c'est un des points noirs de Rio.
Les bus à Rio, c'est quelque chose aussi. Il n'y a que les numéros et les terminus écrits dessus. Aux arrêts il y a parfois les numéros des bus qui passent, mais pas toujours. Aucun carte des lignes desservies. Aucun arrêt n'est précisé non plus. D'un autre côté, en demandant quel bus prendre à une personne, c'est toutes les personnes qui attendent avec nous à l'arrêt qui se mettent à s'interroger et à nous répondre. La communication avant tout. Pareil, on peut toujours demander une fois dans le bus à quel moment descendre.
Pour attraper un bus, si tu ne lèves pas ta main pour l'arrêter dans sa folle course, il file sans demander son reste. Avec un peu de chance, des personnes descendent à l'arrêt auquel tu veux monter et tu n'as pas besoin d'avoir une vision acérée pour attraper le bon. Il y a tellement de bus que si un d'eux est déjà à l'arrêt, les autres font monter et descendre les passagers en double-file. Ou alors ils ne s'arrêtent pas. Une fois dedans ils freinent et ils accélèrent avec autant d'énergie qu'un expresso servi serré en intraveineuse, on ne s'ennuie pas.
Après une mésaventure un soir où on voulait sortir avec Romain (on n'a pas su où descendre et on s'est retrouvé au terminus à l'autre bout de la ville au milieu de nulle part), on est devenu carrément doués pour se déplacer en bus à Rio.
Après trois soirs avec des sorties pas forcément aussi réussies qu'on l'aurait aimé (le bus qu'on prend jusqu'au terminus, un mardi soir désert dans Lapa -un quartier censé être le plus animé de la ville- et un dernier soir à se retrouver devant une boîte de nuit malheureusement fermée), on a enfin pu apprécier Rio dans toutes ses largesses la nuit. On est ressorti à Lapa hier soir, un type qu'on avait rencontré dans un bus nous avait dit qu'il fallait y aller les jeudi et vendredi soirs, il ne nous a pas dupés. On s'est vraiment bien éclatés avec Romain, petits concerts de bossa et de samba, une salle décorée à l'ancienne sur trois étages, bonnes caïpis, du monde, d'excellents danseurs et danseuses de samba, on a profité jusque bien tard que ça se vide. Je regrette de partir demain parce que j'aurais été curieux de sortir dans d'autres clubs ce week-end, et passer encore plus de temps ici. Gros coup de coeur du voyage pour l'instant avec la Chapada da Diamantina. J'espère presque que je trouverai un moyen de m'installer ici bientôt tant je suis sous le charme.
Je mettrai à jour les photos de Rio depuis Ilha Grande, ce cyber-café n'accepte pas l'upload malheureusement. Gros bisous à tous !
Et voilà, après une folle semaine Rio touche malheureusement à sa fin, on repart demain pour Ilha Grande. Déjà.
Après avoir vu Rio, de jour comme de nuit, je ne comprends pas vraiment pourquoi Paris est la destination la plus prisée par les touristes. À Rio, il y a juste tout. Les plages, la montagne, la forêt, le soleil, mille endroits pour sortir, et --il faut le reconnaître-- des filles absolument superbes. Pour les footeux il y aussi de bons clubs ici et une belle ambiance à la Maracanã.
Depuis samedi, on s'est fait les trucs touristiques (et bien remplis de touristes) avec le Pain de Sucre et le Corcovado. Au Pain de Sucre, on s'est fait surprendre par des vents soufflant à plus de 100km/h et on est resté bloquer en haut pendant plus de deux heures. Impressionnant. Aucun téléphérique ne pouvait redescendre. On a pu voir Rio de jour comme de nuit depuis là-haut du coup. Joli, mais la vue depuis le Corcovado est incomparable. Si on avait su je crois qu'on aurait zappé l'après-midi au Pain de Sucre. Du haut des 700m du Corcovado, on a une vue panoramique sur toute la ville, visuellement c'est beau, mais surtout géographiquement parlant on comprend mieux comment la ville est faite, l'agencement des différents quartiers et tous les trajets en bus qu'on a pu emprunter. Pourquoi on voit aussi bien le Christ depuis tout Rio. Toute une ville coincée entre les montagnes et la mer. Si on oublie un peu le nombre de touristes et d'appareils photo, c'est franchement un truc à faire.
Hier on a visité le Parc national de Tijuca au nord de Rio, bonne balade l'aprem dans une forêt dense, haute, à flanc de montagnes, avec ses cascades et ses cours d'eau. A Paris il y a le bois de Vincennes, ici c'est autre chose...
On a aussi visité le Centre de Rio, qui est à la fois son centre historique et le quartier des affaires et des ministères. Beaucoup de gens en costume et en tailleur ici, ce qui contraste avec Ipanema et Copacabana où les gens sont plutôt en tenue sexy courte ou sportive sexy. Le centre historique m'a rappelé celui de Belem, avec son architecture coloniale, les façades bicolores et celles recouvertes de carreaux, ses rues piétonnes et bondées, ses boutiques vendant du "cheap". Ce qui change de Belem, c'est que vers le quartier des affaires, les rues sont plus larges, qu'il n'y a quasiment pas d'estafettes sur les trottoirs, et la présence de boutiques de luxe. Pas de musique non plus, mais ce n'est pas particulier du Centre, il n'y a pas de musique à Rio. Plus de boutiques avec des enceintes branchées vers l'extérieur ni de voitures servant de poste de radio mobile, juste le bruit ambiant de la ville avec sa circulation et ses klaxons.
La circulation à Rio, c'est quelque chose. Plus d'un véhicule sur deux est un taxi ou un bus. On peut attendre jusqu'à trois minutes que le feu passe au rouge pour pouvoir traverser. En dehors des feux rouges, c'est ta vie de piéton qui est en jeu, aucun véhicule ne réduit sa vitesse quand tu traverses. Et ça roule vite. Et casse-cou aussi, ça double dans tous les sens, ça accélère autant que ça freine. La circulation, c'est un des points noirs de Rio.
Les bus à Rio, c'est quelque chose aussi. Il n'y a que les numéros et les terminus écrits dessus. Aux arrêts il y a parfois les numéros des bus qui passent, mais pas toujours. Aucun carte des lignes desservies. Aucun arrêt n'est précisé non plus. D'un autre côté, en demandant quel bus prendre à une personne, c'est toutes les personnes qui attendent avec nous à l'arrêt qui se mettent à s'interroger et à nous répondre. La communication avant tout. Pareil, on peut toujours demander une fois dans le bus à quel moment descendre.
Pour attraper un bus, si tu ne lèves pas ta main pour l'arrêter dans sa folle course, il file sans demander son reste. Avec un peu de chance, des personnes descendent à l'arrêt auquel tu veux monter et tu n'as pas besoin d'avoir une vision acérée pour attraper le bon. Il y a tellement de bus que si un d'eux est déjà à l'arrêt, les autres font monter et descendre les passagers en double-file. Ou alors ils ne s'arrêtent pas. Une fois dedans ils freinent et ils accélèrent avec autant d'énergie qu'un expresso servi serré en intraveineuse, on ne s'ennuie pas.
Après une mésaventure un soir où on voulait sortir avec Romain (on n'a pas su où descendre et on s'est retrouvé au terminus à l'autre bout de la ville au milieu de nulle part), on est devenu carrément doués pour se déplacer en bus à Rio.
Après trois soirs avec des sorties pas forcément aussi réussies qu'on l'aurait aimé (le bus qu'on prend jusqu'au terminus, un mardi soir désert dans Lapa -un quartier censé être le plus animé de la ville- et un dernier soir à se retrouver devant une boîte de nuit malheureusement fermée), on a enfin pu apprécier Rio dans toutes ses largesses la nuit. On est ressorti à Lapa hier soir, un type qu'on avait rencontré dans un bus nous avait dit qu'il fallait y aller les jeudi et vendredi soirs, il ne nous a pas dupés. On s'est vraiment bien éclatés avec Romain, petits concerts de bossa et de samba, une salle décorée à l'ancienne sur trois étages, bonnes caïpis, du monde, d'excellents danseurs et danseuses de samba, on a profité jusque bien tard que ça se vide. Je regrette de partir demain parce que j'aurais été curieux de sortir dans d'autres clubs ce week-end, et passer encore plus de temps ici. Gros coup de coeur du voyage pour l'instant avec la Chapada da Diamantina. J'espère presque que je trouverai un moyen de m'installer ici bientôt tant je suis sous le charme.
Je mettrai à jour les photos de Rio depuis Ilha Grande, ce cyber-café n'accepte pas l'upload malheureusement. Gros bisous à tous !
lundi 10 août 2009
rio, Rio, RIO !!!!!!
Bonjour tout le monde,
Nous voilá á Rio !!!!
Petit détour par Itacaré avant de parler de Rio. Les jours passés á Itacaré sont passés á une vitesse incroyable, j'ai rien compris. On a rien fait pourtant, juste de la plage, mais on a tellement kiffé que voilá, le temps est passé trop vite. Du coup ça fait un petit moment que je n'ai pas posté!
Donc Itacaré, pour resumé (voir Julien pour plus de détail :-) ), que des bons moments!!!! Detente absolue !
On est parti vendredi matin, un peu en speed, direction Itabuna puis Rio de Janeiro (24h de bus en tout, toujours aussi chiant). On est arrivé vers 12h30 á Rio. Le temps de se connecter á Internet pour prendre l'adresse de Georges (dans le quartier de Botafogo) et on file chez lui en taxi. Je ne pense pas que l'on puisse rever meilleur accueil. Georges organisait un barbecue ce samedi, une dizaine de personnes, tranquilou bonne ambiance, apres 24h de bus, que demander de plus. On passe donc une tres bonne apres-midi (encore merci Georges, Kaori, Roberta, tout le monde....) puis Georges nous donne les clés de l'appart de ses parents (merci, merci, merci!!!) et quelques consignes.
On chope un taxi, direction Ipanema...la classe. Bon, l'appart il demonte, avec une baie vitrée avec vue sur la plage d'Ipanema... on est comme des rois !
Hier, on s'est balladé sur la plage le matin, histoire de prendre nos marques, reperer les différents postes (poste 9 pour nous!). Et l'apres-midi, truc mythique, on est allé voir un match au Maracana (je pense que Julien va mettre des photos et/ou videos). C'etait Flamengo contre les Corinthans, une affiche donc. 1-0 au final pour Flamengo, but d'Adriano, coool ! Bonne ambiance, stade assez impressionant quand même ( environ 50.000 pers hier) et il a fait assez chaud !!!
Et ce matin, plage, baignade, kiffage....
On va être bien á Rio, et encore une fois, ça va passer super vite. Il y'a pas mal de choses á faire, á voir...On pense rester jusqu'á jeudi, vendredi, puis direction Ilha Grande, île paradisiaque á 3, 4h de Rio.
On est bien, on profite de la vie...
Biz á tous, on pense á vous !
Nous voilá á Rio !!!!
Petit détour par Itacaré avant de parler de Rio. Les jours passés á Itacaré sont passés á une vitesse incroyable, j'ai rien compris. On a rien fait pourtant, juste de la plage, mais on a tellement kiffé que voilá, le temps est passé trop vite. Du coup ça fait un petit moment que je n'ai pas posté!
Donc Itacaré, pour resumé (voir Julien pour plus de détail :-) ), que des bons moments!!!! Detente absolue !
On est parti vendredi matin, un peu en speed, direction Itabuna puis Rio de Janeiro (24h de bus en tout, toujours aussi chiant). On est arrivé vers 12h30 á Rio. Le temps de se connecter á Internet pour prendre l'adresse de Georges (dans le quartier de Botafogo) et on file chez lui en taxi. Je ne pense pas que l'on puisse rever meilleur accueil. Georges organisait un barbecue ce samedi, une dizaine de personnes, tranquilou bonne ambiance, apres 24h de bus, que demander de plus. On passe donc une tres bonne apres-midi (encore merci Georges, Kaori, Roberta, tout le monde....) puis Georges nous donne les clés de l'appart de ses parents (merci, merci, merci!!!) et quelques consignes.
On chope un taxi, direction Ipanema...la classe. Bon, l'appart il demonte, avec une baie vitrée avec vue sur la plage d'Ipanema... on est comme des rois !
Hier, on s'est balladé sur la plage le matin, histoire de prendre nos marques, reperer les différents postes (poste 9 pour nous!). Et l'apres-midi, truc mythique, on est allé voir un match au Maracana (je pense que Julien va mettre des photos et/ou videos). C'etait Flamengo contre les Corinthans, une affiche donc. 1-0 au final pour Flamengo, but d'Adriano, coool ! Bonne ambiance, stade assez impressionant quand même ( environ 50.000 pers hier) et il a fait assez chaud !!!
Et ce matin, plage, baignade, kiffage....
On va être bien á Rio, et encore une fois, ça va passer super vite. Il y'a pas mal de choses á faire, á voir...On pense rester jusqu'á jeudi, vendredi, puis direction Ilha Grande, île paradisiaque á 3, 4h de Rio.
On est bien, on profite de la vie...
Biz á tous, on pense á vous !
Rio de Janeiro, arrivée Royale
Tudu keeps bem in brasil ! On est à Rio depuis samedi et ma foi, ça donne envie de rester encore un bon moment ici.
Itacare, "franchement c'était bien". C'est passé super vite. Comme je l'avais dit, à l'exception des moustiques c'est la conception idyllique-même de ce qu'on peut imaginer pour des vacances à la plage, dans un endroit exotique encore préservé.
On est parti dans une précipitation constratant du tout au tout avec le rythme des quatres jours passés là-bas par contre. On se réveille tranquillou, petit-déjeuner tranquillou (goyaves, gateaux, jus de fraise frais et café), puis on appelle pour savoir quand est le prochain bus pour Rio (ou plutôt la gérante de la poussada appelle pour nous), et là il nous reste 30mn pour faire nos sacs, trouver un taxi et se rendre à la gare routière d'Itacare où un premier bus part pour Itabuna. Il reste quelques places dans le bus reliant Itabuna à Rio mais on ne peut les réserver que de là-bas. On tente quand même le coup, sans trop réfléchir, tout occupé à rassembler nos affaires. Il me semble que dans la précipitation j'ai oublié mon savon et ma casquette là-bas, ce ne sera que ma 3e casquette du voyage... yeah. On arrive 4mn à temps pour attraper le premier bus, on est laaarge. Petite route qui rappelle celle de Cayenne à Saint-Georges, avec ses virages et sa verdure vallonnée. Petit bus que les gens peuvent arrêter à volonté le long de son trajet pour monter et descendre.
Arrivés quasiment deux heures plus tard à Itabuna, on file à l'agence pour réserver nos places pour le bus vers Rio, il part dans 30mn, timing de ouf. Il reste des places, soulagement ça se goupille à merveille. Limite trop bien depuis le début du voyage, Romain ne cesse de redouter le contre-coup d'autant de veine. La route reliant Itabuna à Rio offre un paysage extrêmement vert à nouveau, vallonné, on roule sur ce qui serait une départementale en France. Retour des fazendas avec ces immensités de terre arrachées la forêt pour l'élevage bovin. Hormis la forêt et les zones d'élevages limitées par de vagues clotures symboliques, traversées par des poteaux de fils électriques, il n'y a rien d'autre le long de la route, pas même d'éclairages, ce qui offre un décor encore préservé.
J'ai à nouveau failli mourir de froid dans le bus avec leur climatisation à la con. Je m'étais bien couvert pourtant. Je pense que j'aurais fini dans le coma sinon. Je ne comprends toujours pas pourquoi ils mettent la clim'aussi bas dans les bus.
Mon voisin n'arrête pas de me parler en portugais, depuis Lençois je me rends compte que je comprends le tiers de ce qu'on me dit. Des fois je comprends, des fois je suis complètement largué, un peu comme à l'ENS en fait, sauf que là ce n'est pas vraiment de la physique. Je me demande comment mon voisin ne se rend pas compte qu'il parle tout seul par moment. Beaucoup de gens se parlent dans le bus, je croyais qu'ils se connaissaient tous au début mais en fait non, ils se découvrent seulement.
Petite exaltation en soi à l'arrivée sur Rio (après bientôt 22h de bus et 20mn coincé dans les emboutaillages sur une 2 voies), immenses complexes industriels et portuaires, des navires et des chalutiers gigantesques. Beaucoup d'oiseaux et d'échassiers aussi. On commence à distinguer le Corcovado, les buildings et les plages entourés de montagnes, le tout dans un nuage de pollution il me semble. Puis tout s'enchaîne, on prend un taxi direction Botafogo pour aller chez Georges, le copain de Romain qui habite ici. On est samedi et Georges organise un barbecue avec ses copains pour l'après-midi. On est reçus d'entrée avec des bières et de quoi manger on-ne-peut-mieux. Toute l'après-midi. Royal. Difficile de voir transition plus abrupte et agréable entre les 24h passées dans le bus et se retrouver là, à Rio, dans une ambiance on-ne-peut-plus-sympathiquement-barbecue.
On loge chez les parents de Georges à Ipanema, à deux pas de la plage, endroit rêvé. Ils ne rentrent que vendredi alors on est un peu comme des rois avec Romain. Difficile d'imaginer un tel accueil. Hier dimanche on s'est baladés le long d'Ipanema, avec la circulation fermée pour les automobilistes. Un nombre impressionnant de gens de tout âge en train de courir le long de la mer, du vélo, du longboard, ambiance sportive. Soleil au rendez-vous. Le rêve.
L'après-midi on tente de se faire un match à la Maracana, on apprend que c'est le Flamengo d'Adriano qui reçoit les Corinthians de Ronaldo (malheureusement blessé), difficile de rêver plus belle affiche... On prend le bus pour se rendre au stade, on traverse la ville pendant quasiment une heure. Arrivés au stade Romain fait son bel homme et on comprend comment acheter les places pour le match. 30 réals la place (12 euros) pour l'équivalent d'une place en I Bleu au Parc des Princes, royal ! On rentre dans le stade deux heures avant le début de la rencontre, tribunes au soleil, il doit faire 50 degrés, on crame avec Romain. Les tribunes sont au couleur du Brésil et on voit dépasser les montagnes entourant Rio depuis là où on est. Bizarrement les joueurs ne s'entrainent pas avant le début de la rencontre, on attend donc vraiment deux heures avant de les voir. Les tribunes commencent à se remplir, ça fait gentiment du bruit, Des vendeurs de boissons, de pop-corn et de glaces passent parmi les travées. Beaucoup de femmes et d'enfants autour de nous. Si la Maracanã avait été construite comme le Parc des Princes, avec un toit refermé, le niveau sonore serait vraiment impressionnant à l'intérieur, bonne ambiance venant des tribunes, on ne s'ennuit pas. Et sur le terrain non plus, très beau match de foot, beaucoup d'occasions, ça va d'un but à l'autre, c'est dommage qu'on ne puisse pas suivre plus le championnat brésilien en France car je commence à être fan. Au final victoire de Flamengo sur un but d'Adriano, foule en délire, on est là on est contents d'y être. Ca s'est vraiment bien goupillé encore. C'est marrant de voir Adriano sur un terrain de foot.
On finit par rentrer en bus à l'appart, il nous dépose dans un quartier pas loin, on boit quelques bières sur le chemin le long de la plage, c'est ça c'est Rio, du plaisir partout jusqu'à maintenant et une grande envie d'y rester. Aujourd'hui je ne sais pas trop ce qu'on va faire encore, Romain est parti se baigner ce matin, les choix sont nombreux.
On hésite encore sur la suite de notre voyage, est-ce qu'on se fait 24h de bus pour rejoindre les chutes d'Iguazu ou alors on profite encore dans la région ? Romain est partisan de la deuxième option. Je ne suis pas décidé, mais c'est vrai que l'idée de passer trois jours en plus ici plutôt que dans les transports est bigrement tentante. Il faut qu'on fasse un choix dans les prochains jours pour savoir d'où réserver le billet d'avion pour le Chili.
Gros gros bisous à tous les amis !
PS : Je vous laisse avec un mix summer love qui sent la merguez et la coco
http://www.micromix.fr/upload/micromix009.jpg
Un micromix pour ceux qui connaissent le FIRST LOVE durant le summer, qui ont envie de FLY SO HIGH dans les bras de ROLLERGIRL, en mode AUTOEROTIQUE BOOTLEG, et qui nous dise MAKE IT FUNKY FOR ME !
Itacare, "franchement c'était bien". C'est passé super vite. Comme je l'avais dit, à l'exception des moustiques c'est la conception idyllique-même de ce qu'on peut imaginer pour des vacances à la plage, dans un endroit exotique encore préservé.
On est parti dans une précipitation constratant du tout au tout avec le rythme des quatres jours passés là-bas par contre. On se réveille tranquillou, petit-déjeuner tranquillou (goyaves, gateaux, jus de fraise frais et café), puis on appelle pour savoir quand est le prochain bus pour Rio (ou plutôt la gérante de la poussada appelle pour nous), et là il nous reste 30mn pour faire nos sacs, trouver un taxi et se rendre à la gare routière d'Itacare où un premier bus part pour Itabuna. Il reste quelques places dans le bus reliant Itabuna à Rio mais on ne peut les réserver que de là-bas. On tente quand même le coup, sans trop réfléchir, tout occupé à rassembler nos affaires. Il me semble que dans la précipitation j'ai oublié mon savon et ma casquette là-bas, ce ne sera que ma 3e casquette du voyage... yeah. On arrive 4mn à temps pour attraper le premier bus, on est laaarge. Petite route qui rappelle celle de Cayenne à Saint-Georges, avec ses virages et sa verdure vallonnée. Petit bus que les gens peuvent arrêter à volonté le long de son trajet pour monter et descendre.
Arrivés quasiment deux heures plus tard à Itabuna, on file à l'agence pour réserver nos places pour le bus vers Rio, il part dans 30mn, timing de ouf. Il reste des places, soulagement ça se goupille à merveille. Limite trop bien depuis le début du voyage, Romain ne cesse de redouter le contre-coup d'autant de veine. La route reliant Itabuna à Rio offre un paysage extrêmement vert à nouveau, vallonné, on roule sur ce qui serait une départementale en France. Retour des fazendas avec ces immensités de terre arrachées la forêt pour l'élevage bovin. Hormis la forêt et les zones d'élevages limitées par de vagues clotures symboliques, traversées par des poteaux de fils électriques, il n'y a rien d'autre le long de la route, pas même d'éclairages, ce qui offre un décor encore préservé.
J'ai à nouveau failli mourir de froid dans le bus avec leur climatisation à la con. Je m'étais bien couvert pourtant. Je pense que j'aurais fini dans le coma sinon. Je ne comprends toujours pas pourquoi ils mettent la clim'aussi bas dans les bus.
Mon voisin n'arrête pas de me parler en portugais, depuis Lençois je me rends compte que je comprends le tiers de ce qu'on me dit. Des fois je comprends, des fois je suis complètement largué, un peu comme à l'ENS en fait, sauf que là ce n'est pas vraiment de la physique. Je me demande comment mon voisin ne se rend pas compte qu'il parle tout seul par moment. Beaucoup de gens se parlent dans le bus, je croyais qu'ils se connaissaient tous au début mais en fait non, ils se découvrent seulement.
Petite exaltation en soi à l'arrivée sur Rio (après bientôt 22h de bus et 20mn coincé dans les emboutaillages sur une 2 voies), immenses complexes industriels et portuaires, des navires et des chalutiers gigantesques. Beaucoup d'oiseaux et d'échassiers aussi. On commence à distinguer le Corcovado, les buildings et les plages entourés de montagnes, le tout dans un nuage de pollution il me semble. Puis tout s'enchaîne, on prend un taxi direction Botafogo pour aller chez Georges, le copain de Romain qui habite ici. On est samedi et Georges organise un barbecue avec ses copains pour l'après-midi. On est reçus d'entrée avec des bières et de quoi manger on-ne-peut-mieux. Toute l'après-midi. Royal. Difficile de voir transition plus abrupte et agréable entre les 24h passées dans le bus et se retrouver là, à Rio, dans une ambiance on-ne-peut-plus-sympathiquement-barbecue.
On loge chez les parents de Georges à Ipanema, à deux pas de la plage, endroit rêvé. Ils ne rentrent que vendredi alors on est un peu comme des rois avec Romain. Difficile d'imaginer un tel accueil. Hier dimanche on s'est baladés le long d'Ipanema, avec la circulation fermée pour les automobilistes. Un nombre impressionnant de gens de tout âge en train de courir le long de la mer, du vélo, du longboard, ambiance sportive. Soleil au rendez-vous. Le rêve.
L'après-midi on tente de se faire un match à la Maracana, on apprend que c'est le Flamengo d'Adriano qui reçoit les Corinthians de Ronaldo (malheureusement blessé), difficile de rêver plus belle affiche... On prend le bus pour se rendre au stade, on traverse la ville pendant quasiment une heure. Arrivés au stade Romain fait son bel homme et on comprend comment acheter les places pour le match. 30 réals la place (12 euros) pour l'équivalent d'une place en I Bleu au Parc des Princes, royal ! On rentre dans le stade deux heures avant le début de la rencontre, tribunes au soleil, il doit faire 50 degrés, on crame avec Romain. Les tribunes sont au couleur du Brésil et on voit dépasser les montagnes entourant Rio depuis là où on est. Bizarrement les joueurs ne s'entrainent pas avant le début de la rencontre, on attend donc vraiment deux heures avant de les voir. Les tribunes commencent à se remplir, ça fait gentiment du bruit, Des vendeurs de boissons, de pop-corn et de glaces passent parmi les travées. Beaucoup de femmes et d'enfants autour de nous. Si la Maracanã avait été construite comme le Parc des Princes, avec un toit refermé, le niveau sonore serait vraiment impressionnant à l'intérieur, bonne ambiance venant des tribunes, on ne s'ennuit pas. Et sur le terrain non plus, très beau match de foot, beaucoup d'occasions, ça va d'un but à l'autre, c'est dommage qu'on ne puisse pas suivre plus le championnat brésilien en France car je commence à être fan. Au final victoire de Flamengo sur un but d'Adriano, foule en délire, on est là on est contents d'y être. Ca s'est vraiment bien goupillé encore. C'est marrant de voir Adriano sur un terrain de foot.
On finit par rentrer en bus à l'appart, il nous dépose dans un quartier pas loin, on boit quelques bières sur le chemin le long de la plage, c'est ça c'est Rio, du plaisir partout jusqu'à maintenant et une grande envie d'y rester. Aujourd'hui je ne sais pas trop ce qu'on va faire encore, Romain est parti se baigner ce matin, les choix sont nombreux.
On hésite encore sur la suite de notre voyage, est-ce qu'on se fait 24h de bus pour rejoindre les chutes d'Iguazu ou alors on profite encore dans la région ? Romain est partisan de la deuxième option. Je ne suis pas décidé, mais c'est vrai que l'idée de passer trois jours en plus ici plutôt que dans les transports est bigrement tentante. Il faut qu'on fasse un choix dans les prochains jours pour savoir d'où réserver le billet d'avion pour le Chili.
Gros gros bisous à tous les amis !
PS : Je vous laisse avec un mix summer love qui sent la merguez et la coco
http://www.micromix.fr/upload/micromix009.jpg
Un micromix pour ceux qui connaissent le FIRST LOVE durant le summer, qui ont envie de FLY SO HIGH dans les bras de ROLLERGIRL, en mode AUTOEROTIQUE BOOTLEG, et qui nous dise MAKE IT FUNKY FOR ME !
mercredi 5 août 2009
Itacare la surfeuse
Bom dia depuis Itacare !
Ca fait maintenant trois jours qu'on est ici, à la plage, décor exotique au possible où tongs et maillots de bain sont de sortie depuis notre arrivée. On profite, on se détend, ça passe vite. Itacare, c'est un petit village longiligne le long de la côte (premier village depuis Belem où l'architecture coloniale est absente), en pleine forêt, avec ses nombreuses petites plages qui ressemblent toutes à de petites criques si on ne les savait pas reliées par la terre. Village de surfeurs par excellence, tous les types ont un corps charpenté dans le style Apollon, et forcément tous trouvent inutiles de porter autre chose qu'un maillot de bain et une planche de surf pour l'agrémenter. Avec Romain on reste pour le moment parcimonieux avec nos tee-shirts et casquettes. Nos corps bronzage tee-shirt sont quelque chose d'extrêmement rares ici, on les cultive donc.
Endroit idyllique qui pousse la représentation des vacances à la plage jusqu'à son plus absolu plaisir. Beaucoup d'endroits où sortir boire un verre le soir et en fin de journée, à peu près autant de boutiques de surf, plages exotiques où un jus de fruits frais fait toujours son petit effet, village entouré de verdure. A l'exception d'une vague impétueuse s'abbattant sur moi hier et faisant passer mes épaules pour du caoutchouc (caoutchouc quelque peu douloureux depuis), tout est pour le mieux ici. Si ce n'était la curiosité de découvrir Rio, le Chili et le Pérou, tout nous inviterait à rester les deux prochains mois ici.
Pour revenir sur Salvador, je l'ai quitté sur la même impression ambigüe qu'au premier jour. En prenant le taxi pour aller jusqu'à la gare routière, on a traversé des quartiers loin d'être touristiques où des dizaines de personnes fumaient du crack en pleine rue entourés d'enfants, une pauvreté et une abandon difficiles à supporter sur ces corps faméliques, à deux pas du centre historique et touristique surprotégé par la police. D'un coup les précautions de ne sortir qu'avec 20 ou 30 réals, sans bijou et de rentrer en taxi après 22h apparaissent plus clairement. Cela ne m'empêche pas de penser que Salvador est une ville à voir absolument, par sa beauté, son histoire coloniale, les traditions qu'elle a sues garder, sa musique, son mardi soir festif, mais il est difficile d'occulter l'autre face de cette mégalopole.
Prochaine étape de notre tudu voyage : Rio de Janeiro ! Départ prévu dans deux jours et arrivée prévue 20h de bus plus tard...
Gros bisous !
Ca fait maintenant trois jours qu'on est ici, à la plage, décor exotique au possible où tongs et maillots de bain sont de sortie depuis notre arrivée. On profite, on se détend, ça passe vite. Itacare, c'est un petit village longiligne le long de la côte (premier village depuis Belem où l'architecture coloniale est absente), en pleine forêt, avec ses nombreuses petites plages qui ressemblent toutes à de petites criques si on ne les savait pas reliées par la terre. Village de surfeurs par excellence, tous les types ont un corps charpenté dans le style Apollon, et forcément tous trouvent inutiles de porter autre chose qu'un maillot de bain et une planche de surf pour l'agrémenter. Avec Romain on reste pour le moment parcimonieux avec nos tee-shirts et casquettes. Nos corps bronzage tee-shirt sont quelque chose d'extrêmement rares ici, on les cultive donc.
Endroit idyllique qui pousse la représentation des vacances à la plage jusqu'à son plus absolu plaisir. Beaucoup d'endroits où sortir boire un verre le soir et en fin de journée, à peu près autant de boutiques de surf, plages exotiques où un jus de fruits frais fait toujours son petit effet, village entouré de verdure. A l'exception d'une vague impétueuse s'abbattant sur moi hier et faisant passer mes épaules pour du caoutchouc (caoutchouc quelque peu douloureux depuis), tout est pour le mieux ici. Si ce n'était la curiosité de découvrir Rio, le Chili et le Pérou, tout nous inviterait à rester les deux prochains mois ici.
Pour revenir sur Salvador, je l'ai quitté sur la même impression ambigüe qu'au premier jour. En prenant le taxi pour aller jusqu'à la gare routière, on a traversé des quartiers loin d'être touristiques où des dizaines de personnes fumaient du crack en pleine rue entourés d'enfants, une pauvreté et une abandon difficiles à supporter sur ces corps faméliques, à deux pas du centre historique et touristique surprotégé par la police. D'un coup les précautions de ne sortir qu'avec 20 ou 30 réals, sans bijou et de rentrer en taxi après 22h apparaissent plus clairement. Cela ne m'empêche pas de penser que Salvador est une ville à voir absolument, par sa beauté, son histoire coloniale, les traditions qu'elle a sues garder, sa musique, son mardi soir festif, mais il est difficile d'occulter l'autre face de cette mégalopole.
Prochaine étape de notre tudu voyage : Rio de Janeiro ! Départ prévu dans deux jours et arrivée prévue 20h de bus plus tard...
Gros bisous !
dimanche 2 août 2009
Chapada de Diamantina...
Le trajet Salvador - Lencois dure 5h30, un peu plus rapide que prevu. On traine donc jusqu'á 7h30 á Lencois, le temps que les agences ouvrent. On decouvre la ville qui est superbe: beaucoup de couleurs, des petites rues, des places sympatiques, et déjá de la vie á 6h du matin !!! Une agence se decide finalement á ouvrir et on peut regarder ce qu'elle propose. On decide de faire 2 randonnées, avec un retour á Lencois entre les 2 (on a pas trop le choix en fait). On passe donc á la poussada deposer nos affaires et on part vers 9h pour notre premiere randonnée. Le guide est trés sympa et parle bien anglais. Du coup on discute pas mal. La randonnée dure en tout environ 8h (9h - 17h) avec alternance de marche et de baignade dans des endroits paradisiaques, ultra carte-postale. Une partie de la randonnée se fait dans le lit d'une riviere, ce qui n'est pas sans rappeler la randonnée de malade faite avec Nico en Mongolie (les gros sacs et l'eau gelée en moins!)
Super randonnée donc, des images de rêve plein la tête et bien fatigués sur la fin.
Apres une bonne douche, on ressort dans la ville pour manger car on est un peu affamé. On tombe sur un super bon resto, oú l'on se regale. Cerise sur le gateau, sur la place du marché, l'école de Capoeira fait une démonstration. Avec Julien, on profite pendant plus d'une heure de ce spectacle magnifique. Des jeunes, des adultes, hommes, femmes (et même quelques touristes) s'affrontent les uns apres les autres, au son des percussions et des Berimbau. On kiffe encore une fois. Bonne ambiance, beau et impressionant á voir.
Le lendemain, on part pour la Cachoeira da fumaca (avec un couple de portugais tres sympa), une des plus haute chute du Bresil. Le trajet en voiture dure un peu plus d'1h et il faut ensuite marcher pendant 6km (environ 2h). Tout ça se fait sous la pluie et on est completement trempés. Par chance, il y a une petite accalmie á l'arrivée á la Cachoeira. On peut donc profiter de la chute. C'est assez impressionant. Pour bien voir la chute, il faut s'allonger sur le sol, comme suspendu dans le vide. C'est ultra impressionant, on est tellement haut qu'on á l'impression de glisser, d'être attiré vers le bas. Ca fait tres bizarre... La chute est impressionante, l'eau n'arrive pas jusqu'en bas, sans doute á cause du vent, elle est attirée vers le haut !!! Phenomene assez surprenant !
Le trajet du retour se passe sous le soleil donc c'est chouette, on peut profiter du paysage grandiose, c'est gigantesque. On s'arrete ensuite dan un endroit magnifique pour se baigner, royal !
On part Dimanche matin de Lencois, direction Salvador. Dimanche soir, direction Itacaré, qui apparement vaut le détour...
Biz á tous.
ps: Gros bisous á Stan&Sabine :-) :-) :-)
Super randonnée donc, des images de rêve plein la tête et bien fatigués sur la fin.
Apres une bonne douche, on ressort dans la ville pour manger car on est un peu affamé. On tombe sur un super bon resto, oú l'on se regale. Cerise sur le gateau, sur la place du marché, l'école de Capoeira fait une démonstration. Avec Julien, on profite pendant plus d'une heure de ce spectacle magnifique. Des jeunes, des adultes, hommes, femmes (et même quelques touristes) s'affrontent les uns apres les autres, au son des percussions et des Berimbau. On kiffe encore une fois. Bonne ambiance, beau et impressionant á voir.
Le lendemain, on part pour la Cachoeira da fumaca (avec un couple de portugais tres sympa), une des plus haute chute du Bresil. Le trajet en voiture dure un peu plus d'1h et il faut ensuite marcher pendant 6km (environ 2h). Tout ça se fait sous la pluie et on est completement trempés. Par chance, il y a une petite accalmie á l'arrivée á la Cachoeira. On peut donc profiter de la chute. C'est assez impressionant. Pour bien voir la chute, il faut s'allonger sur le sol, comme suspendu dans le vide. C'est ultra impressionant, on est tellement haut qu'on á l'impression de glisser, d'être attiré vers le bas. Ca fait tres bizarre... La chute est impressionante, l'eau n'arrive pas jusqu'en bas, sans doute á cause du vent, elle est attirée vers le haut !!! Phenomene assez surprenant !
Le trajet du retour se passe sous le soleil donc c'est chouette, on peut profiter du paysage grandiose, c'est gigantesque. On s'arrete ensuite dan un endroit magnifique pour se baigner, royal !
On part Dimanche matin de Lencois, direction Salvador. Dimanche soir, direction Itacaré, qui apparement vaut le détour...
Biz á tous.
ps: Gros bisous á Stan&Sabine :-) :-) :-)
Lençois (Chapada da Diamantina)
De retour à Salvador le temps reprendre nos sacs et de repartir vers Itacare, hello hello !
Je mets quelques photos de ces deux jours de rando en ligne, en attendant de compléter l'album (quasiment tous les cybers sont fermés aujourd'hui dimanche et celui-ci n'est pas bien rapide).
On est arrivés à Lençois à 5h du matin vendredi, trois heures à attendre dehors sur la place de ville que les agences organisant des randonnées dans la Chapada da Diamantina ouvrent. Lençois est un grand village, au milieu des montagnes avec une rivière qui le traverse. Je ne m'attendais pas à ça, je ne pensais pas qu'on était directement au milieu de la Chapada. C'est super joli ici. Il fait un peu froid et comme je me suis super bien organisé, je n'ai pris qu'un tee-shirt, un short et un maillot de bain pour les deux jours... Vers six heures du matin le soleil se lève et déjà quelques personnes dans les rues. Vers 7h, les enfants et les jeunes vont à l'école vêtus du tee-shirt de leur école, quelques voitures. Le temps passe, il commence à faire chaud, c'est agréable, même si je ne dirais pas non pour prolonger un peu la nuit au lit. On ne sait pas encore ce qu'on va faire avec Romain, pour quelle excursion on va pencher. Finalement vers 8h Romain trouve une agence ouverte, le type super sympa, on nous montre un peu tout ce qu'on peut faire, on choisit de faire deux balades sur deux jours et de passer la nuit dans une poussada sur Lençois.
Il fait super beau, crème solaire de sortie, on retrouve notre guide et la rando démarre dès Lençois. Au programme, remontée du lit d'une rivière vers une cascade, 2h30 de marche aller et autant au retour. Guide sympa, ça démarre tout doux pour sortir un peu de Lençois et puis très vite les jambes chauffent, ainsi que les chevilles qui sont mises à partie. On ne marche que sur des gros et des petits rochers, le long de bassins et de cascades d'eau douce, au milieu de roches stratifiées sur plus de 10m au dessus de nous. Une sorte de Fontainebleau en plus grandiose. On marche, on marche, puis petite baignade dans un des bassins d'eau douce, les muscles détendus on continue, on marche, on grimpe de rocher en rocher, ça chauffe bien dans les jambes, décor somptueux, puis pause le long d'une cascade, baignade, sieste pour Romain. On recommence l'aprem, sur des chemins plus caduques encore tant le guide a bien vu notre potentiel avec Romain. Puis baignade à nouveau, le guide s'amuse à faire des back-flips sur les rochers et à faire des pompes tout en faisant le poirier, petite démo de capoeira avec un autre guide tout aussi robuste. Un peu la stupéfaction avec Romain. Retour à Lençois, je suis crevé, le guide continue de chanter Bob Marley à tue-tête. On rentre à la poussada et je m'endors aussitôt...
On sort dans Lençois le soir (enfin après 18h à la nuit tombée), ville tellement agréable, toute pavée et de petites maisons le long de rues escarpées, terrasses de café et de restos, des gens qui jouent de la guitare et qui chantent, je n'ai jamais connu une atmosphère aussi paisible et saine, aussi sûre et confiante. Spectacle de capoeira sur la place de la ville, enfants, femmes et hommes y participent, tout le monde rigole, sourit, participe à sa façon. Rarement vu une telle communion et une vie aussi rose, on se parle, on nous parle, c'est bon enfant, une ville à caractère humain.
Après une nuit passée d'une traite, un Romain à nouveau réveillé à 7h, on passe nous chercher en voiture pour faire la rando de la chute d'eau de Fumaça. Il pleut aujourd'hui, on nous dit que c'est mieux parce qu'on verra la cascade, hier elle était à sec. Petit souci de logistique, je suis en short et tee-shirt, je n'ai rien d'autre à me mettre à part un maillot de bain... Romain n'est guère mieux lotti avec un tee-shirt et un pantalon. Le gérant de la poussada prend les devants sans qu'on lui demande et nous sort deux capes de pluie, ce qui nous sauve un peu. Voire beaucoup. Il pleut toute la matinée, pluie horizontale avec le vent, on traverse la brume, on est vite trempé, on ne voit pas à 5m. Un peu comme Jésus on a marché sur l'eau, à ceci près qu'on marchait surtout dans l'eau. De l'eau partout, des flaques d'eau au début puis des torrents sur le chemin qu'on est censé emprunter. J'ai un maillot de bain dans mon sac mais pas de chausettes de rechange, yeah.
Le guide nous dit qu'on arrive dans 5mn, on ne voit toujours rien, puis d'un coup une éclaircie et on est au sommet du canyon, 1500m de vide sous nos yeux, la chute d'eau de Fumaça qui s'élance de 1500m dans le vide, une partie dans le lac plus bas (beaucoup plus bas...) et le reste remontant dans l'air sous l'effet du vent comme de la fumée (d'où son nom de Fumaça). Des gouttes d'eau jusqu'à 1cm de diamètre flottant et remontant dans l'air. Im-pres-sion-nant. Encore plus impressionnant de s'allonger sur un rocher dépassant du sommet, comme une planche à repasser un peu, et de ne voir que du vide partout. Je m'allonge, je glisse le long de la roche peu à peu, je suis rempli d'excitation et de peur à la fois, 1500m de vide qui s'approche sans cesse un peu plus à chaque fois que je me glisse un peu plus en avant. Regarder en bas et aussitôt l'impression de tomber dans le vide, de glisser malgré moi le long du rocher et de tomber, une peur et une fascination mises à nue comme jamais. Pour tout dire je n'ai jamais eu un pénis aussi petit qu'à ce moment-là, même nouveau-né. Avec la pluie et le vent dans le dos, je me sentais glisser et tomber dans le vide. Romain a la même impression lui aussi. On reste au sommet une vingtaine de minutes, fascinés, et puis la brume se referme sur nous, on ne voit plus rien, il fait bien froid et on repart.
On n'est pas seuls avec le guide comme la veille, un couple de portugais d'une trentaine d'années nous accompagne, super sympa. On redescend la montagne et le soleil finit par pointer le bout de son nez, on est trempé mais le ciel se dégageant enfin, on peut admirer tout le paysage de montagnes et de forêt qui nous entoure, magnifique. On finit la journée comme la veille, on se baigne au pied d'une cascade, les muscles détendus, décor de rêve. Journée somptueuse. Retour en voiture au village, normalement cette randonnée se fait en 3 jours depuis Lençois, 3 jours de marche à travers la Chapada. Je me serais bien fait ça mais malheureusement on avait laissé nos gros sacs à Salvador, on ne s'attendait pas à une telle claque ici. Si j'avais su, j'aurais pris toutes nos affaires et j'aurais bien passé toute une semaine là.
On se boit une petite caïpirinha le soir, le ventre vide, Romain est un peu saoûl, bon petit fou rire, on est crevés mais on est bien. Bonne ambiance tout autour de nous.
On a pris le bus au petit matin vers Salvador, d'où je vous écris. On repart ce soir pour les plages d'Itacare. Pas très envie de repasser une nuit à Salvador.
Gros gros bisous à tous, j'espère que vous kiffez vous aussi
Je mets quelques photos de ces deux jours de rando en ligne, en attendant de compléter l'album (quasiment tous les cybers sont fermés aujourd'hui dimanche et celui-ci n'est pas bien rapide).
On est arrivés à Lençois à 5h du matin vendredi, trois heures à attendre dehors sur la place de ville que les agences organisant des randonnées dans la Chapada da Diamantina ouvrent. Lençois est un grand village, au milieu des montagnes avec une rivière qui le traverse. Je ne m'attendais pas à ça, je ne pensais pas qu'on était directement au milieu de la Chapada. C'est super joli ici. Il fait un peu froid et comme je me suis super bien organisé, je n'ai pris qu'un tee-shirt, un short et un maillot de bain pour les deux jours... Vers six heures du matin le soleil se lève et déjà quelques personnes dans les rues. Vers 7h, les enfants et les jeunes vont à l'école vêtus du tee-shirt de leur école, quelques voitures. Le temps passe, il commence à faire chaud, c'est agréable, même si je ne dirais pas non pour prolonger un peu la nuit au lit. On ne sait pas encore ce qu'on va faire avec Romain, pour quelle excursion on va pencher. Finalement vers 8h Romain trouve une agence ouverte, le type super sympa, on nous montre un peu tout ce qu'on peut faire, on choisit de faire deux balades sur deux jours et de passer la nuit dans une poussada sur Lençois.
Il fait super beau, crème solaire de sortie, on retrouve notre guide et la rando démarre dès Lençois. Au programme, remontée du lit d'une rivière vers une cascade, 2h30 de marche aller et autant au retour. Guide sympa, ça démarre tout doux pour sortir un peu de Lençois et puis très vite les jambes chauffent, ainsi que les chevilles qui sont mises à partie. On ne marche que sur des gros et des petits rochers, le long de bassins et de cascades d'eau douce, au milieu de roches stratifiées sur plus de 10m au dessus de nous. Une sorte de Fontainebleau en plus grandiose. On marche, on marche, puis petite baignade dans un des bassins d'eau douce, les muscles détendus on continue, on marche, on grimpe de rocher en rocher, ça chauffe bien dans les jambes, décor somptueux, puis pause le long d'une cascade, baignade, sieste pour Romain. On recommence l'aprem, sur des chemins plus caduques encore tant le guide a bien vu notre potentiel avec Romain. Puis baignade à nouveau, le guide s'amuse à faire des back-flips sur les rochers et à faire des pompes tout en faisant le poirier, petite démo de capoeira avec un autre guide tout aussi robuste. Un peu la stupéfaction avec Romain. Retour à Lençois, je suis crevé, le guide continue de chanter Bob Marley à tue-tête. On rentre à la poussada et je m'endors aussitôt...
On sort dans Lençois le soir (enfin après 18h à la nuit tombée), ville tellement agréable, toute pavée et de petites maisons le long de rues escarpées, terrasses de café et de restos, des gens qui jouent de la guitare et qui chantent, je n'ai jamais connu une atmosphère aussi paisible et saine, aussi sûre et confiante. Spectacle de capoeira sur la place de la ville, enfants, femmes et hommes y participent, tout le monde rigole, sourit, participe à sa façon. Rarement vu une telle communion et une vie aussi rose, on se parle, on nous parle, c'est bon enfant, une ville à caractère humain.
Après une nuit passée d'une traite, un Romain à nouveau réveillé à 7h, on passe nous chercher en voiture pour faire la rando de la chute d'eau de Fumaça. Il pleut aujourd'hui, on nous dit que c'est mieux parce qu'on verra la cascade, hier elle était à sec. Petit souci de logistique, je suis en short et tee-shirt, je n'ai rien d'autre à me mettre à part un maillot de bain... Romain n'est guère mieux lotti avec un tee-shirt et un pantalon. Le gérant de la poussada prend les devants sans qu'on lui demande et nous sort deux capes de pluie, ce qui nous sauve un peu. Voire beaucoup. Il pleut toute la matinée, pluie horizontale avec le vent, on traverse la brume, on est vite trempé, on ne voit pas à 5m. Un peu comme Jésus on a marché sur l'eau, à ceci près qu'on marchait surtout dans l'eau. De l'eau partout, des flaques d'eau au début puis des torrents sur le chemin qu'on est censé emprunter. J'ai un maillot de bain dans mon sac mais pas de chausettes de rechange, yeah.
Le guide nous dit qu'on arrive dans 5mn, on ne voit toujours rien, puis d'un coup une éclaircie et on est au sommet du canyon, 1500m de vide sous nos yeux, la chute d'eau de Fumaça qui s'élance de 1500m dans le vide, une partie dans le lac plus bas (beaucoup plus bas...) et le reste remontant dans l'air sous l'effet du vent comme de la fumée (d'où son nom de Fumaça). Des gouttes d'eau jusqu'à 1cm de diamètre flottant et remontant dans l'air. Im-pres-sion-nant. Encore plus impressionnant de s'allonger sur un rocher dépassant du sommet, comme une planche à repasser un peu, et de ne voir que du vide partout. Je m'allonge, je glisse le long de la roche peu à peu, je suis rempli d'excitation et de peur à la fois, 1500m de vide qui s'approche sans cesse un peu plus à chaque fois que je me glisse un peu plus en avant. Regarder en bas et aussitôt l'impression de tomber dans le vide, de glisser malgré moi le long du rocher et de tomber, une peur et une fascination mises à nue comme jamais. Pour tout dire je n'ai jamais eu un pénis aussi petit qu'à ce moment-là, même nouveau-né. Avec la pluie et le vent dans le dos, je me sentais glisser et tomber dans le vide. Romain a la même impression lui aussi. On reste au sommet une vingtaine de minutes, fascinés, et puis la brume se referme sur nous, on ne voit plus rien, il fait bien froid et on repart.
On n'est pas seuls avec le guide comme la veille, un couple de portugais d'une trentaine d'années nous accompagne, super sympa. On redescend la montagne et le soleil finit par pointer le bout de son nez, on est trempé mais le ciel se dégageant enfin, on peut admirer tout le paysage de montagnes et de forêt qui nous entoure, magnifique. On finit la journée comme la veille, on se baigne au pied d'une cascade, les muscles détendus, décor de rêve. Journée somptueuse. Retour en voiture au village, normalement cette randonnée se fait en 3 jours depuis Lençois, 3 jours de marche à travers la Chapada. Je me serais bien fait ça mais malheureusement on avait laissé nos gros sacs à Salvador, on ne s'attendait pas à une telle claque ici. Si j'avais su, j'aurais pris toutes nos affaires et j'aurais bien passé toute une semaine là.
On se boit une petite caïpirinha le soir, le ventre vide, Romain est un peu saoûl, bon petit fou rire, on est crevés mais on est bien. Bonne ambiance tout autour de nous.
On a pris le bus au petit matin vers Salvador, d'où je vous écris. On repart ce soir pour les plages d'Itacare. Pas très envie de repasser une nuit à Salvador.
Gros gros bisous à tous, j'espère que vous kiffez vous aussi
mercredi 29 juillet 2009
Salvador de Bahia
Le trajet en bus Belem - Salvador a duré environ 35h. Les bus etant assez comfortable, on a pu dormir une bonne partie du temps. Mais bon, c'est quand même un peu long. Heureusement, les pauses sont fréquentes, ce qui permet de prendre l'air et de se degourdir les jambes. A noter qu'il fait bien froid la nuit dans le bus, avec la clim á fond. On arrive finalement á Salvador vers 2h du mat et on file á l'endroit recommandé par Daniel et Dalva.
Salvador est constituée d'une ville haute (oú l'on trouve le Pelourinho) et une ville basse. La ville haute est la partie touristique. Apres le petit dej, premier contact avec la ville: Du Bob marley dans la rue... +1 pour Salvador, s'ils me prennent par les sentiments...
On part donc se ballader dans le Pelourinho (Pelo). On nous met entre-temps un bracelet au poignet en guise de bienvenue (Il faut faire 3 voeux, qui se realiseront lorsque le bracelet tombera de lui-même). Le Pelo c'est magnifique: plein de couleurs, des ruelles, des eglises partout, une ambiance particuliére..., assez fliqué en revanche, et pas mal de touristes.
La ville haute est superbe même si la pauvreté et la mendicité sont plus presentes que dans les autres villes: Pas mal de sdf, de drogués, des enfants qui mendient et qui te suivent... Mais bon, c'est pas si oppressant que ça.
En fin de journée, posé sur le parvis d'une eglise, je regarde un peu de capoeira. On se prend ensuite une caïpi (bien chargée) dans le Pelo et on mange un bout, tout ça en musique!
Hier (mardi), est ce que l'on pourrait appeler une journée claque ! Comme il fait beau, on decide de passer la journée á la plage. Le gérant de l'hôtel nous conseille "praia do flamengo" á 1h de bus de la ville. Assez loin donc mais ça vaut le détour. La route pour y aller est sympa car elle longe la côte. Une fois arrivés, on se loue des transats, une table, un parasol, des chaises...la totale pour sur-kiffer ! Je me prend ensuite un jus d'orange et Julien une coco gelado, tout ça aggrémenté de noix de Cajou. Mais attendez, pas le jus d'orange coupé á l'eau et les noix de cajou toutes pourries achetées dans le métro. Nan nan, lá c'est 500ml de jus d'orange fraichement pressé et des noix de cajou d'une saveur...no comment. Enfin voilá, tout ça pour dire qu'on est dans un petit coin de paradis et qu'on est bien. On profite de la plage jusqu'á 16h puis on rentre á Salvador. Petite surprise en rentrant, je me suis transformé en "Omar le Homard" ! J'ai des coups de soleil sur tout le corps c'est horrible. En tout cas, y'en a un que ça fait bien rire...!!!! Moi ça m'enerve un peu quand même, car on a fait super attention, on est resté á l'ombre, mis de la créme... Je suis donc en mode Biafine (ça va nettement mieux aujourd'hui)!
Pas decouragés pour autant, on retourne dans le Pelo, car le mardi, c'est la fête ici...et la voilá la vraie grosse claque de la journée, gigantesque celle lá: On tombe sur un groupe de percu (~ 12aine) qui font le tour du Pelo. Je ne sais pas trop comment décrire l'ambiance tellement c'est enorme. Une ambiance de rêve, á pleurer ! Les percu et les danseurs sont impressionants, c'est incroyable, impossible de bouger comme eux! Je vous promets, une ambiance de malade, tu te laisses prendre au jeu, impossible de faire autrement. En plus, ce n'est pas un attrape-touriste, ou un truc du style, ils font ça pour eux, pour nous, simplement parce qu'ils prennent du plaisir, et que ça fait partit de leur style de vie. Rien que pour cette ambiance, Salvador vaut le detour!
Je ne suis pas sûr de bien décrire ce que l'on a vecu hier, mais c'est assez difficile á exprimer. Cette impression de bien-être, de joie de vivre, partagée avec tout le monde...tudu bom !!!
Enfin voilá, aujourd'hui et demain on continue de profiter de Salvador puis on partira pour la Chapada de Diamentina.
There's a natural mystic blowing through the air...
Biz.
Salvador est constituée d'une ville haute (oú l'on trouve le Pelourinho) et une ville basse. La ville haute est la partie touristique. Apres le petit dej, premier contact avec la ville: Du Bob marley dans la rue... +1 pour Salvador, s'ils me prennent par les sentiments...
On part donc se ballader dans le Pelourinho (Pelo). On nous met entre-temps un bracelet au poignet en guise de bienvenue (Il faut faire 3 voeux, qui se realiseront lorsque le bracelet tombera de lui-même). Le Pelo c'est magnifique: plein de couleurs, des ruelles, des eglises partout, une ambiance particuliére..., assez fliqué en revanche, et pas mal de touristes.
La ville haute est superbe même si la pauvreté et la mendicité sont plus presentes que dans les autres villes: Pas mal de sdf, de drogués, des enfants qui mendient et qui te suivent... Mais bon, c'est pas si oppressant que ça.
En fin de journée, posé sur le parvis d'une eglise, je regarde un peu de capoeira. On se prend ensuite une caïpi (bien chargée) dans le Pelo et on mange un bout, tout ça en musique!
Hier (mardi), est ce que l'on pourrait appeler une journée claque ! Comme il fait beau, on decide de passer la journée á la plage. Le gérant de l'hôtel nous conseille "praia do flamengo" á 1h de bus de la ville. Assez loin donc mais ça vaut le détour. La route pour y aller est sympa car elle longe la côte. Une fois arrivés, on se loue des transats, une table, un parasol, des chaises...la totale pour sur-kiffer ! Je me prend ensuite un jus d'orange et Julien une coco gelado, tout ça aggrémenté de noix de Cajou. Mais attendez, pas le jus d'orange coupé á l'eau et les noix de cajou toutes pourries achetées dans le métro. Nan nan, lá c'est 500ml de jus d'orange fraichement pressé et des noix de cajou d'une saveur...no comment. Enfin voilá, tout ça pour dire qu'on est dans un petit coin de paradis et qu'on est bien. On profite de la plage jusqu'á 16h puis on rentre á Salvador. Petite surprise en rentrant, je me suis transformé en "Omar le Homard" ! J'ai des coups de soleil sur tout le corps c'est horrible. En tout cas, y'en a un que ça fait bien rire...!!!! Moi ça m'enerve un peu quand même, car on a fait super attention, on est resté á l'ombre, mis de la créme... Je suis donc en mode Biafine (ça va nettement mieux aujourd'hui)!
Pas decouragés pour autant, on retourne dans le Pelo, car le mardi, c'est la fête ici...et la voilá la vraie grosse claque de la journée, gigantesque celle lá: On tombe sur un groupe de percu (~ 12aine) qui font le tour du Pelo. Je ne sais pas trop comment décrire l'ambiance tellement c'est enorme. Une ambiance de rêve, á pleurer ! Les percu et les danseurs sont impressionants, c'est incroyable, impossible de bouger comme eux! Je vous promets, une ambiance de malade, tu te laisses prendre au jeu, impossible de faire autrement. En plus, ce n'est pas un attrape-touriste, ou un truc du style, ils font ça pour eux, pour nous, simplement parce qu'ils prennent du plaisir, et que ça fait partit de leur style de vie. Rien que pour cette ambiance, Salvador vaut le detour!
Je ne suis pas sûr de bien décrire ce que l'on a vecu hier, mais c'est assez difficile á exprimer. Cette impression de bien-être, de joie de vivre, partagée avec tout le monde...tudu bom !!!
Enfin voilá, aujourd'hui et demain on continue de profiter de Salvador puis on partira pour la Chapada de Diamentina.
There's a natural mystic blowing through the air...
Biz.
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